Ils auront ma peau!

Comment ça va ce matin les poulpes? On se remet doucement de notre journée OFF qui sentait le dimanche à plein nez. Heureusement pour nous, cela raccourci dignement notre semaine et on a beau dire, une journée comme celle-là, j'en veux bien toutes les semaines! Surtout quand le week-end qui arrive s'annonce quelque peu...mouvementé.

"On ne choisi ses amis, on ne choisis pas sa famille" dixit quelqu'un. Ce quelqu'un à mon avis, ne connaissait pas la mienne. Non pas que je reni mes origines, mais qui, qui de censément humain, supporte l'entourage famililale plus d'une journée sans broncher ? Alors qui? On se présente s'il vous plait !

En l'occurence, ce week-end nous fêtons les 50 ans de mariage de nos ancêtres. C'est beau me direz-vous, mais quand vous vous retrouvez enfermé dans une colonie dans un coin paumé entre les Vosges et la Lorraine, avec un meltingpot de maison de retraite, escusez-moi mais je dis NON.

Non pas que je n'aime pas leurs compagnie, mais à l'heure actuelle, Noël ressemble à un réglement de compte géant, et Pacques à une course aux oeufs aux gros mots.

Je me pose souvent la question, genre "est-ce l'avancée technologique qui fait que nous sommes à ce point décalé?". Je ne suis sûrment pas la seule à me prendre le genre de réfléxions suivante :

- Moi, à ton age, j'avais déjà engrossé ton père et ses soeurs! C'est pour quand toi?

- Le mariage? A 16 ans c'était fait! Comment ça tu veux te pacser?

- Tu te plaind de ton boulot? Moi à ton age, je rammassait les pommes dans le vergers et c'était la nourriture de toute la famille.

-Répartition des tâches ménagères ? Ca veux dire quoi ça?

- A ton age, à Noël c'était une orange et pour les chanceux, une balle en bois.

Bon, on est d'accord que c'est toujours un plaisir de les entendre raconter pour la quinzième fois les histoires de leus époques, mais bordel, Mamie vit avec ton temps!

Le pire avec la famille, c'est que c'est le même principe que l'herbe. On s'imagine toujours qu'elle est plus verte ailleurs, mais au final, ce sont les mêmes.

Est-ce  le regroupement des différentes générations qui produit ce sentiment là?