PONY, née dans la rue

Publié le 02 mai 2012 par Onceuponamarque @onceuponamarque

 Once upon… PONY.

 P.O.N.Y.

 Nous ne parlons pas d’un cheval de petite taille mais de New-York.

Pourquoi ? Parce que Product Of New York.

Et oui, parce qu’il n’y a pas qu’Adidas et Nike dans la vie (mais bon, ça vous le saviez quand même un peu), focus aujourd’hui sur cette marque made in les rue de la Grosse Pomme et un élément qui a construit sa légende, symbole de l’univers PONY: Rucker Park, temple respecté du street ball.

 En effet,  c’est en 1972 que Roberto Muller fonde sa marque de chaussures de sport à Brooklyn alors que les marques allemandes tiennent encore le haut du pavé.

 Selon le fondateur de la marque, PONY incarnerait le précepte new-yorkais « never say die », avec des chaussures de qualité, sans prétention, fabriquées par des durs, pour une ville sans pitié.

 Ainsi, en vraie new-yorkaise, c’est en foulant le bitume du terrain de Rucker Park que la marque PONY fait ses débuts.

 Mettons-nous dans l’ambiance : ce terrain tire son nom d’un professeur de Harlem (Holcombe L. Rucker) qui  créa, en 1950, un tournoi de basket afin d’éloigner les jeunes en difficulté des méfaits de la rue, de leur fournir une activité saine à même de les mener vers un futur universitaire.

 Ces tournois officieux devinrent une référence dans le monde sportif en donnant naissance à de nombreux joueurs de la NBA, icônes des années 80 (Kareem Abdul-Jabbar, Pee Wee, etc.).

 Aujourd’hui encore, ces tournois sont respectés, admirés et Rucker Park est synonyme de « coolitude », gros egos et grosses baskets qui, en l’occurrence, ont, le plus souvent, été des PONY.

C’est ça PONY. C’est le New-York de la rue, en-dehors de Manhattan. C’est Brooklyn, Harlem et le Bronx.

 C’est le basket hors des murs, le talent naturel et l’American Dream.

 Ces valeurs-là, PONY en est très fière et les arbore en bombant le torse.

Autre indice de « coolitude » de PONY : c’est avec le modèle Uptown aux pieds que Darryl Dawkins, aka « Chocolate Thunder » brisa par deux fois, à trois semaines d’écart, avec deux dunks monstrueux, le panneau de verre soutenant le panier lors de deux tournois officiels en 1979 .

Et avoir « Mister T » comme ambassadeur, c’est magique.