Les femmes ménopausées en surpoids ou obèses, qui perdent ne serait-ce que 5% de leur poids corporel montrent une réduction mesurable des marqueurs de l'inflammation et donc une réduction du risque de cancer, selon cette étude publiée dans l'édition du 1er mai de Cancer Research, la revue de l'American Association for Cancer Research.
« Nous ne parlons pas de perte de poids drastique", précise le Pr McTiernan. Son équipe a mesuré non seulement les niveaux de protéine C-réactive, mais aussi d'amyloïde A, d'interleukine-6, de leucocytes et de neutrophiles chez 439 femmes. L'interleukine-6, une autre protéine impliquée dans la phase aiguë de l'inflammation est également diminuée de 23,1% dans le groupe régime et de 24,3% dans le régime + exercice. Les chercheurs constatent une relation dose-réponse car les réductions de ces marqueurs d'inflammation sont plus élevées chez les femmes qui ont perdu au moins 5% de leur poids corporel. Ils constatent aussi que l'exercice seul, sans perte de poids, n'a que peu d'effet sur les marqueurs d'inflammation.
«Cette étude ajoute aux preuves de l'association entre obésité et cancer » et montre qu'une perte de poids très raisonnable peut influer sur la réduction de l'inflammation.
Source: Cancer Research May 1, 2012 72:2314-2326; doi:10.1158/0008-5472.CAN-11-3092 “Effects of a Caloric Restriction Weight Loss Diet and Exercise on Inflammatory Biomarkers in Overweight/Obese Postmenopausal Women: A Randomized Controlled Trial” (Visuel Jama)
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