Rocco Siffredi s'engage (dans une voie difficile)

Publié le 02 mai 2012 par Ceciledequoide9
Bonjour aux fans de Rocco
Bonjour aux zami(e)s des zanimox
Bonjour aux "membres" de la SPA
Bonjour aux zotres

Tout le monde connait le visage et l'impressionnante qu... heu, je veux dire, "réputation" de Rocco Siffredi. Pour filer la métaphore animale, il est monté comme un âne, il a une trique de cheval, la fougue d'un taureau de concours et que sais-je encore. Bref, il est sensé être est une bête de sexe (comme si la taille bla bla bla mais c'est un autre débat). Enfin, c'est ce qu'on m'a dit...
Rien de très surprenant, donc, à ce que l'équivalent transalpin de la SPA ait songé à faire appel à lui pour une campagne d'affichage contre l'abandon des zanimox. L'affiche officielle lui fait proclamer "J'ai séduit et abandonné mais jamais mon chien". Cette campagne date de l'an passé ce qui démontre si besoin que je ne suis pas à la pointe de la buzzitude de l'info concernant la bio de Rocco.
Passons sur le sous-entendu implicitement sexiste qui compare l'abandon d'une femme et celui d'un chien (et donc, la qualité d'une relation avec une femme et celle d'une relation avec un chien en faveur de la seconde), Jacques Brel avait déjà fait le coup en chanson dans "Les filles et les chiens" avec, cependant une conclusion différente puisqu'il finissait par avouer à regrets (de mémoire) "et c'est pourtant pour les filles qu'au moindre matin, au moindre chagrin, on renie ses chiens", et revenons à nos moutons, enfin à nos chiens ou plutôt à nos affiches ritales. Et puis, la finesse italienne n'est plus à démontrer à mes yeux.
Hier soir, en boulottant ma moussaka (j'y reviendrai), j'ai eu sur facebook une discussion plutôt distrayante au sujet de la parodie de cette campagne dont je vous laisse traduire le message digne d'une promesse électorale ! En fait, je ne savais pas que c'était une parodie et j'ai trouvé le slogan couillu et efficace. Je me suis demandée quelle star française du X (ou d'ailleurs) pourrait porter le même message en concluant qu'il n'y en avait aucune de la "dimension", enfin, de la taille stature de Rocco.
Il paraît que certain(e)s trouvent la parodie plus ou moins homophobe. Ah bon ? Comme si le fait de mentionner une pratique sexuelle essentiellement associée aux gays était homophobe. C'est plutôt le fait de penser qu'elle l'est qui l'est, non ? (vous me suivez ?). Si le texte avait été "Si tu l'abandonnes, je te baise" est-ce que ça aurait été hétérophobe ? Sans compter que sauf erreur ou ommission de ma part, la sodomie n'a rien d'une pratique exclusivement homo. A priori, pour qui ont été inventés les god ceintures ? Enfin, là encore je parle par ouïe dire, je vous rappelle que je ne suis pas mariée. Mais bon, le fait que je vois le sexisme de l'original et pas l'homophobie de la parodie est peut-être aussi une question de vécu et de sensibilité personnelle. Allez savoir...
J'arrête là mes digressions uniquement destinées à augmenter de traffic sur mon blog à base de requêtes zarbi sur google (je laisse celles et ceux qui connaissent la créativité des internauts rêver à toutes les combinaisons possibles à base des mots clefs contenus dans ce message) et j'en arrive enfin à l'épineuse question de fond qui m'a donné l'idée initiale de ce topo.
Le message parodique est-il vraiment dissuasif ? Si j'ai immédiatement compris la "dimension" menaçante du message prêté à Rocco, comme j'ai mauvais esprit (ben si, quand même), à la réflexion, je me suis dit que certain(e)s personnes pourraient au contraire être attirées par le challenge, par l'exploit sportif que représente la promesse Siffredienne. De là à penser que ce dernier puisse devenir la principale cause d'abandon de toutous en Italie, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai évidemment pas !
2 liens pour aller plus en profondeur sur le sujet : Tribune de Genève en juin 2011 et Marcel Green