© LAT / Pirelli
Présent au Mugello, Paul Hembery et une partie du team Pirelli reviennent sur les critiques formulées à l’encontre des P-Zéros de F1, la trop grande usure des Pirelli en course, ce qui obligeait les pilotes à gérer leurs pneus plutôt qu’à attaquer réellement. Critiques renforcées par Shumacher, ainsi qu’une partie du public, l’un des spectateurs qualifiant au fur et à mesure de la course à Manama la piste de « cimetière de gomme. »
Le directeur de Pirelli:
« On nous a dit que l’on aimerait revivre une course où Bridgestone a vu ses pneus se détériorer rapidement, le Canada en 2010. On nous a dit que c’était l’optique à approcher, le modèle à suivre et c’est ce nous avons fait. Que voulons-nous maintenant ? Qu’une voiture s’échappe ? Le public s’est désintéressé de la F1 quand c’est arrivé, il y a donc eu une décision très claire pour corriger cela. Maintenant si les sportifs décident que nous avons été trop agressifs, nous pouvons changer cela. Nous savons faire des pneus qui ne se dégradent pas quand vous les poussez à la limite. Nous sommes ouverts à tout mais il n’y a pas que l’avis des pilotes qui compte. » poursuit Hembery, en référence à Schumacher.
« Je peux comprendre la frustration de Michael, mais c’est ce que les instances ont demandé. Il y a une fausse idée sur l’idée d’aller à la limite, les pilotes ont toujours leur mot à dire. C’est donc dur pour moi de comprendre même si nous avons joué d’une certaine façon sur la manière d’aller à la limite. On peut ne pas plaire à tout le monde mais ce n’est pas ce que la majorité demande, il faut prendre en compte l’avis de tous : les directeurs d’équipe, les organisateurs, le promoteur, la F.I.A. Et je serais très surpris que les directeurs d’équipes, qui voient la situation dans son ensemble, nous demandent de faire autre chose. Nous faisons ce qu’ils veulent mais aussi ce qui est bon pour le sport. Nous ne sommes pas les seuls à décider de la direction à prendre, c’est un partenariat, » conclut-il.