La fin de la campagne s’est accélérée et a même dépassé le mur du son, mais pas celui des cons ! Chacun des deux camps est en ébullition malgré les infos (plus ou moins rassurantes suivant le camp !) obtenues des RG. L’indécis récurrent, lui ne choisira qu’après la tenue du débat de demain à quel candidat ira sa voix ! Mais chaque état-major craint cet arbitre qui sifflera la fin du match et qui n’est, ni un parti politique, ni un(e) ténor(e) de cette même politique, mais la population émancipée qui se sera déplacée (?) pour exercer son droit de vote, et remplir son devoir civique.
Parce que c’est bien ce droit, et seulement ce droit, qui est le plus important dans un pays libre et démocrate.
Parce que ce sont bien ces jours rares où la population peut exprimer ou non ses choix, qui sont les plus importants.
Le 7 mai, les « perdants » (et leurs souteneurs médiatiques) accepteront-ils la sanction populaire que l’on ne pourra pas taxée de populiste ! Certain se demande même si les électeurs de Sarkozy ne devront pas demander pardon à la gauche ?
Ce qui m’inquiète, n’est pas le résultat du scrutin présidentiel, mais l’après scrutin immédiat, ce « personnage » fort peu sympathique et déloyal qui accepte de moins en moins la victoire du camp d’en face, alors que les deux camps sont chacun français !
Le constat que l’on peut déjà entrevoir du 6 mai est qu’une grande partie de la France devient de moins en moins tolérante, par médias interposés. Capable d’être de plus en plus bassement raciste pour « dégager » le sortant sans aucune loyauté quant à ses réussites, ou empêcher à tout prix le « candidat entrant » d’être le remplaçant.
On voit croître cet irrespect du choix de la population, alors que chaque camp aura traqué jusqu’à l’hallali ses voix, pour traîner les électeurs et électrices dans la boue, le soir même du vote à la raison qu’ils ou elles auraient fait le mauvais choix !
Le choix de chacun d’entre-nous est respectable, même s’il est différent de notre voisin. Il est temps de poser les drapeaux rouges de l’égoïsme civique et de se ranger derrière notre unique drapeau, le drapeau tricolore de l’égalité, de la fraternité, et de la liberté de vote.
Si dimanche prochain, au soir du scrutin, une partie des électeurs déçus descendaient dans la rue pour contester le choix des autres électeurs, ce serait un grave manquement de respect démocrate, et même un acte de dictature post-électorale.
Voilà le véritable danger pour notre démocratie française alors même que dans les pays arabes, tant de personnes ont été assassinées au nom de ce droit de vote, de ce choix individuel, que les gouvernements avaient kidnappé pendant des dizaines d’années…
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