Réalisateur : Thomas Langmann
Acteurs : Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Benoit Poelvoorde, Alain Delon, Stéphane Rousseau et Vanessa Hessler
Genre : Comédie
En termes d’adaptations, la série est très inégale car après un premier épisode, adapté par Zidi, totalement raté, Chabat avec son deuxième épisode relançait la licence en mélangeant son univers à l’univers porté par Uderzo.
Thomas Langmann, fils de son illustre père Claude Berri, relève le défi d’une troisième adaptation et se dote du plus gros budget du cinéma français et d’une pléiade de stars pour une adaptation d’Asterix aux jeux olympiques.
Alafolix (Stéphane Rousseau) s’est épris de la princesse Irina de Grèce (Vanessa Hessler). Au moment d’aller la conquérir, il se découvre en Brutus (Benoit Poelvoorde) un rival tenace. Refusant de céder à la demande de Rome, Irina déclare qu’elle se mariera avec le vainqueur des Jeux Olympiques. Alafolix désemparé, obtient le soutien d’Asterix (Clovis Cornillac) et d’Obelix (Gérard Depardieu) alors que Brutus convainc César (Alain Delon) de représenter Rome.
La série des Astérix répond au vieil adage “Tout ce qui se suit ne se ressemble pas forcément”…. et le constat est navrant concernant cette adaptation. Au niveau de l’histoire, la trame de la BD est respectée même si tout le coté Alafolix / princesse Irina ne figurait pas dans la BD originale. Asterix et Obelix sont relégués au rang de super figurants laissant le champ libre à Brutus, César et Alafolix. Mais le plus marquant est l’absence totale d’ambiance !!! les acteurs semblent totalement bridés et le scénario se déroule sans âme. Le feu d’artifice de star au finish en devient totalement consternant puisque très mal amené et mal utilisé. Un bon point cepedant, la belle prestation de Delon totalement en décalage et jouissivement parodique.
Cette troisième adaptation est, selon moi, un échec cuisant et malgré les records d’affluence (surtout en Europe) à éviter. Dommage la licence valait bien mieux.