Les deux premiers opéras de Mascagni et Leoncavallo sont des histoires d'amour et de jalousie, dans des milieux populaires. Thèmes similaires donc un peu répétitifs à voir à la suite. Cavalliera presque antique de sobriété et de lourdeur. Pinaillant. Pagliacci plus coloré mais sans véritable relief. Des voix masculines décevantes, notamment pour Paillasse. Mais Nedda tout à fait extra. Rien à voir de plus, hélas, rien à remarquer.
La Veuve joyeuse de Lehar nous avait beaucoup plu. Cette opérette a su nous faire sourire et rire. Détendante. Un peu trop premier degrés parfois, mais soit. Belles performances vocales quoiqu'un peu lentes à se mettre en place. Installation de l'intrigue un peu lente mais troisième acte fantastique de légèreté et de brio. Ah, ce cancan ! Une sortie qui rend joyeux :)