Cette nuit fut une belle nuit. Cette nuit, j’ai enfin découvert ce roman dont on m’a tant parlé, dont j’ai tant lu et entendu de belles critiques ici ou là.
Alors lorsque j’ai eu le bonheur et la surprise de trouver ce roman dans ma boîte aux lettres, adorablement offert par une amie et dédicacé par l’auteur, j’ai plongé toute entière dès que j’ai pu dans ces pages.
Mais qui est ce Grégoire Delacourt au juste?! Né en 1960 à Valenciennes, Grégoire Delacourt est publicitaire. On lui doit ces fameux slogans : « Vous n’aviez jamais mangé de camembert » (Cœur de Lion), « Nous vous devons plus que la lumière » (EDF), « Un Lutti d’offert, c’est un Lutti de perdu » (Lutti). Lorsque j’ai su cela, j’ai alors mieux compris son sens de la formule! Il est également l’auteur d’un premier roman « L’écrivain de la famille », que je lirai bientôt.
Mais revenons-en à cette « liste de mes envies », si vous le voulez bien! Ce livre se lit en une respiration. Lorsque je l’ai commencé, je n’ai plus pu le lâcher jusqu’à la dernière page. J’aurai voulu vous faire ressortir quelques citations, mais choisir m’est impossible. Le livre est une citation à lui tout seul, tant chaque phrase est belle et chargée de sens et d’émotions en tout genre.
Vous voulez connaître l’histoire?! Alors lisez un peu ce qui suit! Ni trop, ni trop peu, juste histoire de vous mettre l’eau à la bouche, et faire en sorte que vous vous décidiez, vous aussi, à lire ce livre.
Jocelyne, la quarantaine, tient une mercerie à Arras. Mariée à Jocelyn, qui, disons-le, n’est pas vraiment le prince charmant, et mère de deux grands enfants, elle mène une vie simple, peuplée de rêves qu’elle note sur « la liste de ses envies ». Elle qui rêvait d’un destin comme celui d’Ariane, l’héroïne de Belle du seigneur, qui se rêvait styliste, elle doit finalement se contenter d’un quotidien beaucoup plus terre à terre, dans sa mercerie. En parallèle, elle rédige un blog de couture qui connait un certain succès. Jusqu’au jour où elle gagne à l’Euromillion. Mais là, rien ne se passe comme on aurait pu l’imaginer…
Grégoire Delacourt est un auteur de la trempe des Anna Gavalda, David Foenkinos. Il sait raconter les choses avec grâce, simplicité, légèreté et humour, même quand ce sont des tragédies. Avec en plus le sens de la formule qui fait mouche et auquel je faisais allusion au début de cet article.
L’argent résout-il tout les soucis, annule-t-il toutes les souffrances, rend-il heureux tout simplement? Vous le saurez en lisant ce livre.
La liste de mes envies se dévore non seulement parce que l’on est scotché au destin et à l’histoire de Jocelyne, si attachante, si réaliste. Tellement réaliste que, je vous le confesse, j’ai pu me retrouver un peu dans ce roman. Mais aussi, parce que c’est un véritable moment de fraicheur, de légèreté, d’humour quelquefois grinçant. Agréable et dynamisant comme les premiers rayons de soleil du printemps qui vient d’arriver…
Moi aussi j’ai décidé de lister mes envies, maintenant. Vous ne les connaitrez pas, bien sûr. Ou tout juste les gens qui me connaissent les devineront. Mais ce livre, c’est un peu le genre de livre.. qui donne envie d’avoir des envies, et d’y croire… Tout en laissant une grande part à la surprise. Le plus important étant de se sentir bien dans sa vie…