Lorsque la sécurité et l'équilibre de la planète sont menacés par un ennemi d'un genre nouveau, Nick Fury, le directeur du SHIELD, l'agence internationale du maintien de la paix, réunit une équipe pour empêcher le monde de basculer dans le chaos.
Avengers de Joss Whedon
Avec : Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo Sortie Cinéma le 25/04/2012 Distribué par The Walt Disney Company France Durée : 142 minutes Genre : Action, Aventure, Science fiction Film classé : -
Le film :
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Oh, la, la quelle déception ! Du souvenir de mes comics d’antan aux productions Marvel sur grand écran (« Thor », « Captain America »…) je me faisais une joie de découvrir cette nouvelle planète cinématographique. Avec une petite inquiétude sur le postulat de départ : comment allaient-ils réunir tous les héros de la saga, issus de périodes bien différentes, quand elles n’étaient pas totalement étrangères, les unes aux autres. Du néo-gothique à l’ère glaciaire, voyez le genre.
De ce côté-là, pas de problème, la manière dont chacun se pose dans l’histoire, avec Joss Whedon à la réalisation, est plutôt habilement menée. Les choses se gâtentensuite, quand tout ce petit monde, bien en place, doit se mouvoir à l’intérieur d’un récit on ne peut plus faiblard.
Une fois le méchant Hawkeye (Jeremy Renner) en possession du cube de cristal maléfique, toute la panoplie de nos héros s’acharne à le récupérer. C’est tout, et il reste encore deux bonnes heures à tenir !
C’est casse-gueule au possible, et de mon humble point de vue , ça se casse effectivement la gueule.
Les scènes d’action calibrées pour un tel exercice ne manquent pas : logique, elles sont dans l’esprit du film. On fait du blockbuster, ou on n’en fait pas. Mais la cata, ce sont les séquences à rallonge, pseudo-scientifiques, confuses et bavardes, qui vous plombent toute la fantaisie et la drôlerie, alentours.
Car le ton est le plus souvent léger, avec des personnages ad-hoc en la matière. Je ne citerai que notre Iron man de Robert Downey Jr., complètement délirant sous son costume de fer. Il le faut bien quand le fond du problème demeure inquiétant. On y évoque quelques dictatures, et les affres d’un pouvoir absolu.
Ce message qui ne fait que passer, Chris Evans tente de le relayer à sa façon, lorsqu’il tient à revêtir sa panoplie de bannière étoilée. On lui fait remarquer que c’est peut-être un peu dépassé. Voire ringard. Mais non soutient l’intéressé « une dose de nostalgie » n’a jamais fait de mal à personne. Effectivement et c’est pour ça que je retourne à mes bons vieux comics en papier. Chiffonnés, peut-être, mais tellement plus … vrais !
En bref
Le film
Comme le scénario n’a pas été vraiment approfondi, on fait du remplissage avec des dialogues, qui n’en finissent pas. Les scènes d’action ont beau combler les vides, les acteurs s’y engouffrent, avec talent, mais sans surprise.