Un plat mitonné durant de longues années et de longs mois de campagne, le tout en cuisson plutôt lente, il convient de le parachever avant de le servir aux convives affamés.
Ces derniers temps, Sarko termine son chaotique parcours par une adhésion pure et simple aux pires thèses du FN, et ceci sans la moindre vergogne.
On va devoir encore le subir quelques jours (seulement), notamment au travers d’un débat télévisé au cours duquel il ne pourra pas « exploser » son adversaire, selon ses propres termes, mais sera simplement empêché de séduire. Et donc réduit aux seconds rôles.
Séduire fait partie de son caractère le plus profond. Peu importe que pour ce faire il mente ou dénigre, qu’il invective ou insinue. Tout est bon dans le cochon, dit-on. On n’est pas sûr cependant que l’animal politique qu’il est participe de cette race. Il se rapprocherait plutôt du vautour sans scrupule, qui parachève le travail des hyènes qui l’entourent.
Gagner est devenu pour lui mission impossible au fil des mois, car tout chez lui, dans sa personne et dans son discours, fleure la récupération, le mensonge et l’arnaque.
Et les Français ont majoritairement compris qu’un prestidigitateur névrotique aux commandes, ça suffisait après 5 ans de test en grandeur nature.