Pas encore remis de l'exposition magnifique Danser sa Vie et de celle tout aussi superbe de l'Orangerie sur Debussy , véritablement sonné par les séries de Matisse à Beaubourg et faute de programme le week end dernier il était grand temps d'aller habiter le Louvre comme un fantôme de jour, de déambuler dans le Musée immense à l'affût de quelque nouvel accrochage...Revoir Corot. Revoir les Italiens. Tous...Paralllèlement je relis un Goncourt oublié, Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé, oublié mais réussi. M'en mets plein les Pouilles de ce récit classique et serré qui me rappelle la Corse et ses pratiques traditionnelles même s'il est situé dans la Péninsule. Pas encore remis non plus de quelques tableaux de Matisse jamais vus avant : la forêt de Tribord, les pommes, la blouse roumaine (à pleurer).De quoi oublier un peu la Campagne, les matchs de foot, l'actu dominante et tout ce réel salissant, cette bêtise du quotidien, de quoi trouver un peu de salut dans la fuite éviter les défilés du 1er mai ...Mourir, rêver peut-être...