Blogueuse littéraire sans plus et bon premier mai.

Depuis quelques jours, l'été s'annonçant malgré le mauvais temps,  je reçois un afflux de  mails provenant de jeunes auteurs sollicitant mon aide. J’ai également reçu un commentaire inattendu  et surprenant le jour de mon blog-anniversaire. Je le reproduis ici avec ma réponse, celle que je fais à toutes les autres demandes semblables. Requête:

"J’ai besoin de vous pour que vous m’aidiez à apporter toutes les améliorations possibles à mon roman."

Réponse: 

«Je suis désolée mais je refuse toujours de m'engager avec un roman non publié. Je me sens totalement incapable de donner un avis quelconque dans ce cas et je n'ai aucune envie non plus de devenir correctrice. Ce n'est pas mon métier et ce serait une trop lourde responsabilité pour moi, ce qui me rendrait la lecture pénible dès le départ.» 

Je me rends bien compte  que le sujet est plus vaste  qu’il n’y paraît mais pour ma part, je n’ai pas vocation à m’impliquer outre mesure dans ce blog. Simple lectrice  je suis et simple lectrice je veux rester. Je traîne quand un livre ne me plaît pas et je suis capable de traîner très longtemps avant d’écrire le billet correspondant. Je refuse plus de partenariats que je n’en accepte. J’ai trop de livres en retard dans ce domaine comme je peux aussi lire un livre d’une traite dès réception et mon billet sort immédiatement dans ce cas, signe que j’ai aimé cette lecture. Je ne me donne aucune règle et n'ai  aucune régularité.  Merci aux éditeurs qui me font confiance malgré mes inconstances, mes infidélités et mes oublis. Ils savent que je ne suis aux ordres que de mon plaisir. Qu'on me séduise non seulement avec une belle histoire originale mais aussi  surtout un style bien personnel et un produit éditorialement parfait. Je refuse les brouillons. Ainsi va la vie de mon blog. Je ne peux faire mieux ni ne veux faire davantage.