La pomme est tombée bien loin de l'arbre...

Publié le 30 avril 2012 par Gabee @Grabirelle

Bonjour charmants petits (et grands) geeks!

Aujourd’hui, je vais vous conter une histoire qui s’est passée la semaine dernière. J’ai eu quelques problèmes technologiques, disons. Malheureusement, la technologie n’est pas la seule à m’avoir contrariée... Je vous raconte, et, après avoir pesté contre une orange, il y a quelques temps, j’en viens à pester contre une pomme.

Chapitre 1: Le drame 

Tranquillement installée à mon bureau, j’avais la motivation qui va bien pour une bonne journée de travail (avec ce temps là, j’vous dis pas la dose de vitamine C que j’ai du prendre pour y arriver). Mais, mon ordinateur (un Mac Book Pro, pour être précise, ça a son intérêt pour la suite de l’histoire, mais bon, c’est un ordinateur, quoi) avait oublié de prendre son petit déjeuner et boudait déjà niveau batterie. N’écoutant que ma générosité et, pleine d’empathie, je décide de le brancher. Et là, mes petits colibris des champs, c’est le drame: le chargeur de mon mac a rendu l’âme. Il n’y a plus rien à faire pour lui (paix à son âme, repose en paix... blablabla). Après de multiples tentatives et tests avec le matériel de mes collègues (ouaip, au boulot, c’est un peu un pommier), rien à faire, le verdict tombe, c’est bien mon chargeur qui a rendu son dernier souffle.

Armée de courage, (le courage de la carte bleue, vous savez?) je me suis rendue sur le site d’Apple pour voir ce qu’il était possible de faire. Ordinateur sous garantie pendant un an mais chargeur sous garantie pendant trois mois (sorry, you loose). Là, je commence un peu à m’échauffer, parce que, ce matériel, je l’ai quand même payé près de 2000 euros et, avec un tel coût, on s’attend au moins à pouvoir lui faire confiance. Eh beh non! Le chargeur me lâche au bout de huit mois! Et je dois raquer (payer, m’acquitter, tout ça) 79 euros pour pouvoir continuer à utiliser mon mac! (Tu notera, lecteur, l’accumulation de points d’exclamation. Prend ça comme un indicateur de colère qui monte, qui monte, qui monte...)

Chapitre 2: La désillusion


Bref, je suis pas d’accord, ça m’embête quelque peu, je vais à l’Apple Store d’Opéra (à Paris, désolée provinciale chérie, sache que toi et ton soleil, je vous aime). Je leur explique qu’il m’est arrivé un grand malheur, que mon chargeur est tombé en panne et je leur demande quelles sont mes options.

Première réponse: «Mademoiselle, un produit Apple ne tombe pas en panne, on le met en panne!» (regard outré qui va avec de la part du vendeur et tout, et tout.)

Alooors, comment te dire, lecteur, que cette réponse m’a, à la fois, donné envie de brûler l’Apple Store et, en même temps, donné envie de me mettre à rire aux larmes. J’ai gardé mon calme j’ai juste gentiment expliqué que je ne suis pas une «Pro Apple» (Vous savez, cette secte bizarre qui pense qu’elle a rejoint une élite en claquant toute sa tune dans un appareil avec une pomme dessus? Mais si... vous voyez), que je suis une cliente, une consommatrice, et que, par conséquent, ils pourraient avoir un comportement plus «commercial» disons, à mon égard.

Là, le bonhomme me sort:

 1) Que je peux attendre une semaine d’avoir un rendez-vous avec le SAV qui effectuera une réparation pour 49 euros.

 2) Que je peux racheter un chargeur à 79 euros, si je suis pressée.

( 3) «On vous l’offre parce que vous l’avez payé un rein, il y a quelques mois, et qu’il ne marche pas, pardonnez-nous pour ce désagrément, nous espérons que vous garderez votre confiance en nos produits...» Non? Ah non.)

Chapitre 3: La colère

N’ayant pas le choix et ne pouvant pas franchement me permettre de perdre une semaine de boulot pour «économiser» trente euros, je lâche l’affaire, dépitée et j’investi. (Bon, il s’avère que j’ai un patron sympa qui a investi à ma place, mais ça, c’est une autre histoire) On me dit que je peux payer par chèque, si ça m’arrange... (comment te dire que ce qui m’aurait arrangé, ça aurait été de ne PAS payer?)

J’ai tout de même envoyé un mail (en anglais, la classe ou pas?) au QG d’Apple pour leur faire part de mon mécontentement. La réponse est arrivée très rapidement. Ils sont désolés que je sois déçue et me proposent d’appeler un numéro de téléphone en particulier car ils ne peuvent rien pour moi.

J’appelle: 

«Mademoiselle, le mieux à faire serait de vous rendre dans un Apple Store.» (Ô rage, Ô désespoir...)

Donc, si on fait un point rapide:

  • SAV Apple? zéro, inexistant, kaput. Moi? Déçue et un peu remontée.
  • Élitisme de la communauté Apple? Toujours bien présent. Toujours aussi exaspérant.
  • Les promesses d’Apple? «m’accompagner au mieux», «me satisfaire», «la fiabilité des produits» : Du vent!

Au final, et pour reprendre leur pub, si vous n’avez plus de chargeur mac, beh... vous n’avez plus de chargeur mac. Et vous vous démerdez.