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Critiques Séries : Once Upon a Time. Saison 1. Episode 20.

Publié le 30 avril 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Once Upon a Time // Saison 1. Episode 20. The Stranger.

A trois épisodes de la fin de la saison, il était temps que l’on connaisse enfin l’identité d’August dans le monde des contes de fées, à Storybrook. Toutes les possibilités avaient été balayées, jusque même la possibilité qu’il soit un Grimm (comme je le disais très souvent), sauf que ce n’est pas le cas. En effet, August n’est autre que Pinocchio. J’adore le film Pinocchio, vous savez, le film qui date de 1940. J’en garde un souvenir toujours aussi touchant (puis il y a eu la version Benigni, mais cette dernière étant nulle, je ne préfère pas la retenir). Le conte ouvre donc sur la fin de l’histoire que l’on connait tous, le moment où Pinochio est transformé en vrai enfant pour avoir sauvé son père. D’ailleurs, la scène est à l’identique celle du conte. Ce que je peux également dire c’est que le Pinochio en bois vivant de Once Upon a Time était très bien fait. Les effets spéciaux ne brûlaient donc pas les yeux cette semaine dans la série. Et c’est agréable (sauf pour la scène dans le château, mais de ce point de vue là… on ne peut plus rien y faire). Dans le monde des contes, Storybrook, Geppetto avait envoyé son fils dans notre monde afin de le prémunir de la malédiction.

Sauf qu’évidemment, alors que Pinochio devait s’occuper d’Emma dans notre monde, puisque cette dernière avait été transférée dans notre monde en même temps que le jeune garçon, alors on découvre une nouvelle connexion entre Storybrook et Storybrooke. J’aime bien que l’on fasse enfin des références. Le monde des contes était donc très en forme mais bien moins présent que le reste. Fin de saison oblige, on voit très bien que les scénaristes se concentrent sur Storybrooke. J’ai toujours vu Storybrook comme le point de départ des personnages et donc là où l’on en introduit de nouveau. Pas besoin de le faire à deux épisodes de la fin de la saison. Un choix judicieux. Passons maintenant à Storybrooke. Outre le fait que Mr Gold connait l’identité véritable d’August (il nous avait bien caché ça notre malin contractuel), ce dernier se donne pour but d’enfin raconter à Emma la vérité sur son compte. Pour cela il va préparer Emma en rajoutant une histoire au livre d’Henry. Celle de … Pinochio et Geppetto. August cherche surtout à convaincre Emma que Storybrooke est peuplé de personnages du livre de contes de fées, et uniquement de ce genre de personnages. Il veut qu’elle devienne enfin une « believer » (ne pas confondre avec les fans de Justin Bieber, merci).

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Leur petite escapade va permettre à August de lui dire qu’il est le jeune garçon qui a sauvé Emma alors qu’elle n’était qu’un petit bébé et que lui avait 7 ans. La partie dans la forêt était particulièrement touchante. Je n’ai pas été déçu du résultat. Jennifer Morrison peut être parfois une excellente actrice. Elle est mignonne et a ce petit truc dans les yeux qui pétille. Cela rend son personnage d’Emma encore plus attachant. J’ai toujours attendu beaucoup de choses de Once Upon a Time de toute façon, mais elle ne me déçoit jamais et surtout pas dans ce registre là. Emma ne veut pas croire à ce qu’August lui raconte, elle ne peut donc pas encore ouvrir les yeux sur ce qui se déroule à Storybrooke. Ce qu’il y a d’intéressant c’est évidemment la fin, et Emma qui kidnappe Henry à Regina (parce que Mr Gold a informé Emma qu’elle n’avait pas de base pour une affaire afin de gagner la garde d’Henry). On se doute bien qu’elle ne va pas pouvoir quitter Storybrooke de cette façon, sans rendre de compte à Regina que j’imagine déjà furibonde dans le prochain épisode. Et tout ça excite mon instinct de sériephile au plus haut niveau.

C’est certes attendu, prévisible et classique, mais rondement bien mener. Alors pourquoi bouder son plaisir ? Pendant ce temps, a la fin de l’épisode, August va enfin rendre une petite visite à son père, Geppetto, le réparateur de Storybrooke. La scénette était sympa, même si j’en attendais un peu plus, voire autre chose. Peut être qu’il avoue de but en blanc qui il est réellement à son père. Quant à Mary Margaret, elle confronte Regina en lui disant qu’elle sait qu’elle a fait un coup monté contre elle avec cette histoire de meurtre. J’ai bien aimé la petite scène, surtout que Mary Margaret arrive à pardonner à Regina ce qu’elle lui a fait quand même. Alors que cette dernière reste aussi droite qu’un piquet avec son petit regard pervers que je trouve excellent. Evidemment, Regina prépare aussi sa petite vengeance qui est celle de séduire David, l’amoureux transit de Mary Margaret. Même si David repousse les avances de Regina, il propose qu’ils deviennent amis. Voilà un terrain d’entente intéressant à développer. Surtout si David et Mary Margaret arrive à se mettre ensemble, Regina sera toujours dans les parages pour causer de nombreux damages. Enfin, je terminerai par la petite référence à Lost, et plus particulièrement à la compagnie aérienne Oceanic Airlines dont vous aurez tous reconnu un avion lors de l’arrivée de Pinochio dans notre monde…

Note : 9.5/10. En bref, brillant de part en part. Un épisode surprenant qui ne laisse pas un moment de répit.


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