La « croisade » homosexuelle n’a pas cours qu’en Occident. Les lobbies gays et lesbiens du monde entier lancent une grande offensive contre la famille. Quitte pour cela à prendre des enfants en otage et à réclamer le droit de les concevoir de manière artificielle, avec l’appui des populations de l’hémisphère nord.
En Equateur, petit pays d’Amérique du Sud, un groupe de défenseurs de la famille a saisi la justice pour contrecarrer l’initiative d’un collectif homosexuel qui veut faire inscrire une fillette à l’état civil comme enfant de deux lesbiennes britanniques, Helen Bicknell et Nicola Rothon.
L’enfant est né en décembre dernier à la suite d’une insémination artificielle pratiquée sur Nicola Rothon qu’on appelle dans ce contexte mère « biologique ». Cette dernière a contesté la décision des responsables de l’état civil de ne pas inscrire sa concubine comme deuxième « parent » de l’enfant. Il n’y a évidemment pas de père, avoir un enfant à tout prix, même quand son orientation sexuelle ne le permet pas pour des raisons naturelles, revient à le priver d’un de ses parents afin de le substituer à un autre.
Le groupe de défenseurs de la famille a décidé d’intervenir, indépendants de toute organisation, n’agissant que pour le bien intégral de l’enfant. Les deux lesbiennes étaient quant à elles soutenues par le collectif Gay, lesbien, bi et trans équatorien qui ont organisé une manifestation devant la salle d’audience dans la capitale, Quito.
Le jugement a été mis en délibéré.