La cabane dans les bois

Cinq amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que cache vraiment la cabane dans les bois… Voici pour le pitch, somme toute très simple. Un pitch déjà entendu mille fois dans d’autres films d’horreur. Mais là où La cabane dans les bois surprend, c’est qu’elle nous emmène dans une histoire où plus rien n’est sous contrôle et où même la logique de l’horreur est revisitée.

Orchestré par deux maîtres de l’action actuel : l’un, Drew Goddard, avait signé le scénario de cette soirée qui tourna à la rencontre du 3ème type version Blair Witch, Cloverfield, et l’autre, Josh Whedon, a donné vie aux plus attendu des groupes de super héros,  Avengers, la cabane dans les bois est menée tambour battant aux rythmes des mises en charpies en règle.

Ce film n’est pas un film d’épouvante ou d’angoisse. Pas de sueur froide, de mains crispées dans le popcorn ou de camouflage sous l’écharpe du voisin. On a peur, on sursaute, on se retrouve même à être tendu avec les héros, et bien souvent on rigole, grâce au duo de fonctionnaires d’un autre type formé par Richard Jenkins (Six feet under) et Bradley Withford (A la maison Blanche).

Mais avant tout le ressort du film réside dans ce que l’on ne peut vous dire. Une révélation, qui en cache une autre derrière une surprise énorme qui, si on vous le révélait maintenant, vous gâcherez totalement l’expérience du film.

Alors je ne saurais trop vous conseiller d’aller suivre Chris Hemsworth (Thor), Anna Hutchison (Ranger Fureur de la Jungle Jaune, Power Ranger), Fran Kranz, Jesse Williams (Grey’s Anatomy) et Kristen Connolly dans leur descente en enfer.

Vous croyez connaître l’histoire, vous pensiez déjà connaître la fin. Vous aviez tort. Rendez-vous en salle ce mercredi 2 mai.