« Réfugié dans le salon, j’avais allumé la télévision, zappé, mais n’étais pas parvenu à fixer mon attention plus de trois minutes sur le même programme. Cynthia s’était jetée dans une frénésie de ménage. Aspirateur, nettoyage de salle de bains, rangement des conserves dans le garde-manger. N’importe quoi pour s’occuper et ne pas avoir à me parler. » Cette nuit-là Linwood Barclay
Mardi sur TF1, demi-finale retour de la Ligue des champions, Barcelone/Chelsea. Les Anglais persistent dans le jeu ultra défensif qui leur avait réussi lors du match aller et les Espagnols s’entêtent à rater des buts tout faits (deux tirs sur les poteaux et un penalty raté par Messi !). Pour que le drame prenne de l’ampleur, les Anglais sont réduits à dix après trente minutes de jeu mais Drogba se démène comme un beau diable et bien que menés 2-0, ils égalisent et se qualifient pourla finale. Incroyable exploit de Chelsea qui risque néanmoins de le payer cher lors du dernier match contre le Bayern, car l’équipe sera décimée par les cartons jaunes qui ce soir ont fleuri comme primevères au printemps.
Jeudi soir j’enregistre Les carnets de route de François Busnel sur France5 pour les consulter plus tard. La zappette bien calée dans la main droite, je passe de l’émission politique de France2 Des paroles et des actes, qui reçoit alternativement Hollande et Sarkozy à ARTE et sa série East West 101. Les deux feuilletons ne m’intéressent guère, la série policière est trop conventionnelle, tout comme la série politique et quand Sarkozy déboule sur le plateau avec sa démarche de canard et son roulement d’épaules ridicule, écoeuré par sa première diatribe contre les médias, je coupe ma télé.
Vendredi sur France2 je retrouve une série que j’aime bien, Boulevard du Palais. Intrigues quelconques mais les acteurs sont excellents, François Balmer (le flic) en tête suivi de près par Olivier Saladin (le légiste) qui apportent de l’épaisseur et du fond à cette série policière.
Dimanche sur TF1 avec le film de Luc Besson (2009) Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-sec, adaptation de la BD de Tardi. Sympathique et bien foutu, les ingrédients du scénario ne pouvaient que donner un bon résultat, momies égyptiennes et ptérodactyles, scènes d’action, costumes et décor au milieu duquel se démène une héroïne intrépide, Indiana Jones en jupons ? Un bon film pour le dimanche soir.
Une semaine de télé très honorable pour les fictions, marquée néanmoins et cela est normal, par toutes les émissions consacrées au second tour de l’élection présidentielle. J’ai hâte qu’on en finisse avec ça, car la campagne se durcit au point d’en devenir exécrable… vivement dimanche prochain 20h !