Et pourquoi pas ?
La société est en constante évolution mais qu’en est il de nous ?
Par exemple parlons des valeurs au travail, elles ne sont plus les mêmes.
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Entourés de l’injustice
Est-ce que nos jeunes d’aujourd’hui sont plus éveillés que nous l’étions ? Qu’est-ce qu’ils voient ? La crise économique, de plans sociaux, des politiciens cupides, des licenciements insensés, des parents stressés, une société divisée, les inégalités des revenus entre les riches et les pauvres et des suicides au travail.
Exploiter
Beaucoup de jeunes demandent pourquoi ils auraient envie de passer leur vie professionnelle derrière un bureau à la merci d’un patron qui a les mêmes compétences qu’eux et qui va les faire exploiter pour aller plus tard s’implanter dans un pays émergent?
Une société de méritocratie
Les jeunes croient plus dans une société de méritocratie, il ne veulent plus d’une société patriarcale, gérée pas des poussiéreux, en décalage avec les vrais besoins, qui n’ont jamais galéré dans leur vie et qui croient que le fait qu’ils viennent de bonnes écoles, de bonnes familles et qu’ils connaissent de nombreuses personnes très influentes : que tout leur est dû.
Les valeurs au travail ont évoluées.
Ce qui compte ce n’est pas qui on connait mais plutôt ce que l’on connait ». Des valeurs comme le talent, de la créativité, une société d’égalité (au revoir à la discrimination) sont plus appréciées. La réussite sociale par le népotisme est en train de prendre sa puissance. A une époque notre société méprisait les artistes, les jeunes talents. Aujourd’hui « le vent a changé », nous voyons des jeunes créatifs qui gagnent bien leur vie tôt et qui s’amusent en même temps (voir youtubes si vous ne me croyez pas). Ils ne veulent pas attendre leur retraite. Ils tentent leur chance maintenant. Ils profitent de la vie parce que comme tout le monde « nous ne savons pas ce que demain nous réserve ».
Éducation judo-chrétienne
L’une des valeurs de ma génération était que la souffrance faisait partie de notre vie. II faut « souffrir pour être belle », « souffrir pour avoir un beau corps », « souffrir pour trouver un bon travail » « souffrir pour garder le travail » « souffrir pour rester en couple », patati et patita.
« Avoir le beurre et l’argent du beurre »
Les jeunes veulent vivre autrement, pourquoi pas (why not)! La souffrance et l’effort ne font plus partie de leur vocabulaire. Bien sûr les jeunes ne savent pas tout contrairement à ce qu’ils croient