En me lançant comme traductrice indépendante, j’ai fait le choix de conserver mon poste de salariée, au moins dans un premier temps. Ce choix me garantit une certaine sécurité financière, mais il suppose aussi de jongler entre deux activités et deux emplois du temps !
Des outils bien pratiques
Malheureusement, je n’ai pas le don d’ubiquité… Heureusement, des outils existent pour répondre présent même quand on est ailleurs !
- Le smartphone : indispensable pour consulter ses emails professionnels, y répondre (même brièvement) quand on a cinq minutes, garder un œil sur les réseaux sociaux à la pause déjeuner…
- La programmation de twits : partager une information passionnante ou mon dernier article de blog sur Twitter, c’est bien. Le faire à un moment où ma communauté est susceptible d’être en ligne, c’est mieux. Avec Hootsuite, par exemple, je programme mes twits à l’avance, et ils sont diffusés à une heure de « grande écoute », alors que je suis au travail.
- La signature d’email : bon, d’accord, la mention « envoyé depuis mon smartphone » en bas d’un mail, ça peut faire snob. Mais ça permet de répondre à un email urgent sans attendre le soir, tout en indiquant à mon destinataire que je ne suis pas derrière mon ordinateur. Cela peut aussi expliquer la brièveté d’une réponse ou les coquilles qui s’y seraient glissées…
Faire d’une pierre deux coups
L’idée, c’est de miser au maximum sur la transversalité !
- La spécialisation : de nombreux domaines m’attirent, et j’aimerais m’y former pour me spécialiser… quand j’aurai plus de temps ! Mon travail est en relation avec le tourisme et les nouvelles technologies, alors pour le moment mes domaines de spécialisation sont tout trouvés : autant exploiter ce que je maîtrise, des sujets sur lesquels je suis déjà opérationnelle et sur lesquels je peux apporter une vraie valeur ajoutée.
- La veille : lorsque je me tiens informée des nouveautés et des avancées dans ces domaines, cela profite à mes deux activités à la fois !
- La formation : comme je suis régulièrement amenée à rédiger des manuels utilisateurs, je vais bientôt suivre une formation de rédaction technique. J’espère y apprendre des méthodes qui me serviront également pour la traduction !
- Les déplacements : tant qu’à faire d’être envoyée en déplacement professionnel, autant en profiter pour rencontrer d’autres traducteurs là-bas sur mon temps libre, non ?
Anticiper, programmer, noter…
Un mot d’ordre : l’organisation !
- Des « to-do lists » séparées, mais un seul agenda : c’est sûr, si je me mets à mélanger sur une même liste ce que j’ai à faire dans le cadre de mon travail salarié, les démarches administratives à effectuer et les traductions à terminer, je ne vais pas m’y retrouver ! Par contre, j’utilise un seul agenda papier, que j’ai toujours avec moi, pour ne pas oublier de rendez-vous important.
- Un bloc-notes, qui lui aussi m’accompagne partout : depuis que je me suis lancée dans l’aventure entrepreneuriale, mon cerveau est constamment en ébullition ! Nouvelles idées, tournures de phrases, pistes à explorer… ça arrive à tout moment de la journée, et il faut bien les noter quelque part !
Le revers de la médaille
Jongler entre deux activités a ses avantages, mais aussi ses inconvénients…
- La frustration de ne pas pouvoir me consacrer à plein temps aux Mots nomades et au développement de mon activité.
- La fatigue : par moments, il faut aussi savoir lever le pied !
- Le manque de temps pour soi : un rayon de soleil, une amie à aller voir, un projet personnel… Là aussi, tout est une question d’équilibre, mais je pense qu’il est indispensable conserver une vie sociale et des loisirs !
Si vous aussi, vous avez une autre activité en plus de la traduction (salarié… ou mère de famille d’ailleurs !), je serais ravie de connaître vos petites astuces ! La parole est à vous !