Lyon brise le rêve quevillais

Le miracle n’a pas eu lieu. Fort de ses succès face à Marseille et Rennes aux tours précédents, l’US Quevilly n’est pas parvenu cette fois-ci à rééditer l’exploit face à l’Olympique lyonnais en finale de la Coupe de France en s’inclinant 1-0.

La ferveur du stade de France totalement acquis à la cause des jaunes et noirs n’a pas suffi. Poussés par un public en effervescence pendant 90 minutes, les joueurs de Quevilly n’ont pas démérité mais se sont frottés à une formation lyonnaise qui a su faire respecter la logique hiérarchique, là où l’OM et Rennes ont failli. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette année 2012 restera gravée dans toutes les mémoires des joueurs et de leurs supporters. Sur un véritable nuage depuis le début de la compétition, les Quevillais n’ont pas démérité. Bien que valeureux et ô combien courageux, les amateurs n’ont rien pu faire face au talent et à la vivacité de lyonnais supérieurs sur tous les points. Profitant d’une sortie approximative du portier quevillais, Lacazette ajusta un centre que Lisandro Lopez a converti d’une belle reprise de volée (1-0, 28e). Auteur d’une excellente prestation ce soir, l’Argentin a véritablement tiré ses coéquipiers vers le haut, multipliant les appels et posant de sérieux problèmes aux pensionnaires de national.

Si les Normands ont quelque peu relevé la tête en seconde période en touchant notamment la barre transversale, l’écart de niveau entre la Ligue 1 et le National s’est fait ressentir au Stade de France ce soir. Dominateurs, les hommes de Rémi Garde brisent donc le rêve de tout le football amateur, dignement représenté cette année par le parcours plus qu’honorable des jaunes et noirs de l’US Quevilly. La fin d’une très belle épopée qui restera dans l’histoire mais qui peut tout de même donner un gout d’inachevé à Régis Brouard et ses valeureux protégés. Chapeau !