Black Sabbath #7:
Tony Iommi: guitare
Geoff Nicholls: claviers
Tony Martin: chant
Cozy Powell: batterie
Les changements de musiciens incessants minent un groupe qui a déjà beaucoup perdu en popularité, mais le groupe frappe fort en engageant un batteur légendaire: Cozy Powell.
Après avoir fait ses armes chez Jeff Beck, Cozy a connu la gloire au sein de Rainbow (76/79) après quoi il rejoint Whitesnake puis Emerson, Lake & Powell.
Il est également un musicien de studio extrêmement apprécié et utilisé et participe aux albums et tournées de Brian May et de Gary Moore.
Pour la basse, Black Sabbath fait appel à Laurence Cottle, musicien de jazz californien, mais ce dernier ne fera jamais partie du groupe officiellement.
En avril 1989, parution du nouvel album: "Headless Cross" (#31 UK-#115 US), produit par Tony Iommi & Cozy Powell.
The gates of hell (Iommi-Nicholls-Martin-Powell)
Headless cross (Iommi-Martin-Powell)
Devil & daughter (Iommi-Martin-Powell)
When death calls (Iommi-Nicholls-Martin-Powell)
Kill in the spirit world (Iommi-Nicholls-Martin-Powell)
Call of the wild (Iommi-Nicholls-Martin-Powell)
Black moon (Iommi-Nicholls-Martin-Powell)
Nightwing (Iommi-Nicholls-Martin-Powell)
Musiciens additionnels:
Laurence Cottle: basse
Brian May: guitare (When death calls)
Certes, on est encore dans le son des années 80 (ces maudits synthés.....) mais Sabbath retrouve un peu de son style glauque et cauchemardesque et les fans se réchauffent à la chaleur de cet album qui montre que le coeur noir de Black Sabbath bat encore entre deux titres de rock FM.
Pour la première fois depuis 1981, deux singles se classent dans les charts anglo-saxons: "Headless cross" (#62 UK) et "Devil & Daughter" (#81 UK).
Pour la tournée, on engage un autre vétéran, ex-Whitesnake, le bassiste Neil Murray.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Avril 2012