Ce n’est pas la seule insatisfaction sociale que nous vivons. Certains demandent des changements en profondeurs dans le système de l’éducation.
Mais il y a aussi le système de santé qui ne réussit pas à nous donner des médecins de famille et un bon service.
Sans oublier les fraudes dans l’attribution des contrats dans la construction qui sont contaminés par les mafias.
Et que dire de nos actions et nos positions environnementales?
Un système politique qui favorise l’agenda personnel des politiciens qui se retrouvent dans le haut de la pyramide mais qui ne semble pas avoir la volonté de se tenir debout devant les compagnies pétrolières, pharmaceutiques, les abus syndicaux, les groupes criminalisés et autres.
Finalement, un système politique qui ne correspond pas à nos valeurs.
Le politique est supposé être au service de sa communauté. J’ai plutôt l’impression que c’est le contraire. Un système politique qui nous conte toutes sortes de menteries pour prendre le pouvoir, supposément démocratiquement. Un système politique incapable de se tenir debout devant les lobbys. Un système qui n’est pas à l’écoute de ses citoyens qu’il est sensé représenter…
On ne cesse de réclamer un changement social important. Nous sommes tanné de voir la fraude qui corrompt notre système. Nous sommes fatigué de voir le système politique inerte devant les questions sociales essentielles…
Un ménage politique en profondeur
On rentre au Parlement, on fait le ménage d’un ancien système qui ne nous représente pas adéquatement et on recommence à zéro.
Est-ce une révolution que je propose? Une révolution telle qu’elle se défini: un mouvement politique amenant un changement brusque et en profondeur dans la structure politique et sociale d’un État.
Rien de violent dans cette pensée. La violence viendra de la résistance que l’ancien système politique opposera au changement. La violence viendra de ces politiciens qui utiliseront tous les moyens en leur possession pour éviter d’être tassé. La violence viendra de tous ces gens qui profitent et qui manipulent le pouvoir en place…
Que les gens en poste d’autorité accepte le changement et y participe et il n’y aura pas de violence. Parce que la violence attire la violence. La première violence ne débute pas dans les rues et dans les manifestations.
La première violence vient de cette sourde oreille des politiciens qui n’en font qu’à leur tête.
N.B. Gabriel Nadeau-Dubois, Martine Desjardins et Léo Bureau-Blouin seront à l’émission Tout le monde en parle ce soir.