Il faut dire que je me suis rendue compte qu'en dehors de l'équipe de Jenifer, et encore limitée à Amalya et Al.hy, et Aude et Ruby de chez Louis Bertignac, les autres candidats ne m'intéressaient guère. Fort heureusement pour moi, « The Voice » est l'émission de télé-réalité la plus rythmée que je connaisse. Les trois chanteurs encore en course dans chaque équipe interprètent leur titre les uns après les autres, le jury a le droit de dire deux mots après leur performance, et ensuite hop un trio, Maître Moya (de retour) et les résultats tombent. Le coach a cinq secondes pour trancher dans le vif, et on passe à l'équipe suivante.
Le temps que je me rende compte que je n'aimais pas le groupe de Florent Pagny, Amalya chantait, et à peine le temps de songer que c'était dommage de conclure par l'équipe Garou, que Jhony Maalouf était coupé dans ses adieux par le générique de fin.
En outre, le répertoire avait de quoi attaquer le moral du plus endurci des téléspectateurs, alors pour quelqu'un de pas au top, autant vous dire qu'il fallait avoir les nerfs solides. Louis Delort, qui est, à mon avis, bien placé pour la victoire face à Al.hy, a ainsi interprété « Creep », et Thomas de chez Jenifer a tenté « Ne me quitte pas » (et elle l'a éliminé quand même). Quant à Aude, elle s'est un peu ramassée sur « un homme heureux », mais je lui pardonne car elle avait été parfaite la semaine dernière.
La performance d'Amalya et de son chignon banane sur « I say a little prayer for you » m'a du coup à peine déridée.
Mais sinon, le bilan est franchement positif : mes favoris sont toujours en course et participeront donc à la grande tournée de
J'ai hâte de voir la suite du coup.
Le seul mystère de la soirée demeure ce que Nikos appelle « l'Aveyron room » où tous les candidats échouent après leur performance sur scène. Je m'interroge également sur le rôle de Virginie de Clausade, qui a renoncé à évoquer les réseaux sociaux, sans doute clivants pour le public de TF1 en prime le samedi, pour ne plus réaliser que des appels aux votes.