Elle explique que ce qui le différencie du pauvre est, outre sa richesse, qu’il est plus égoïste et moins empathique, qu’il vit plus vieux, et qu’il pense que son succès est dû à son talent et à son travail, plutôt qu’à la société. (Poor little rich minds: The price of wealth - New Scientist - 26 April 2012)
En fait, ce sont d’autres éléments de ces enquêtes qui me surprennent :
- Les difficultés que vivent les pauvres ressemblent beaucoup aux symptômes de la dépression. La pauvreté serait-elle avant tout l’incapacité d’obtenir ce que l’on veut ?
- Lorsque l’on interroge riches et pauvres sur les raisons du succès, les riches tiennent le discours traditionnel des Anglais (le travail), et les pauvres celui des Français (le piston). Je me suis demandé si cela ne signifiait pas simplement qu’en Angleterre les riches ont le pouvoir, et qu’en France, ce sont les pauvres…