Vivre seul et heureux, est-ce possible ?
Je ne suis certainement pas la seule à avoir pu remarquer qu’un homme quittera plus facilement sa femme pour une autre femme, que de quitter une femme parce que son couple se dégrade. Il suffit de demander aux femmes si elles ont déjà été séduites par des hommes pris ? En général, les hommes ne savent pas vivre seuls et encore moins être seuls. Leurs jeu favori : La drague, même en couple ! Toujours ce besoin de tester son petit pouvoir de séduction sur la première qui tombera dans le panneau et donnera son numéro de téléphone en attendant en vain… un appel du bel inconnu croisé la soirée dernière.
Dans ce même article, l’auteur met en avant, non une généralité mais une moyenne
Cependant, il est vrai que la vie moderne nous permet de mener une vie sociale et amoureuse active, tout en gardant son havre de paix ! Les avantages des villes animées : elles offrent une grande diversité de lieux sociaux : cafés, bars, rues grouillantes de connaissances ou d’inconnus… tout comme la technologie qui nous permet de rester en contact avec les SMS, e-mail, skype, facebook… Puis, les libertés sexuelles nous ont sortis de la “sphère du mariage” et de la pression familiale du “vivre en couple” quasiment abandonnée. L’article amène donc à penser qu’il est “parfaitement possible de vivre seul en entretenant toute une variété de relations épanouissantes. Mais, plus particulièrement à des âges avancés de la vie, c’est loin d’être facile ou évident. Et c’est là que les femmes jouissent d’un avantage”.
Je lis à présent un nouvel article qui m’explique comment nous sommes arrivés à être 18 millions d’individus célibataires en France. J’y apprends que depuis les années 60… le nombre de célibataires augmente. Rentrée tardive dans la vie active, augmentation des divorces, ambition professionnelle plus forte, durée de vie plus longue… Mais il n’y a pas que cela. Parfois, c’est un choix parfois non, puisque certains des “solos” considèrent le célibat comme un échec. Même si il y a eu rupture, divorce… les valeurs de la vie de couple restent encore très présentes. Pour une grande partie des français, réussir sa vie, c’est créer une famille heureuse et non pas profiter de la vie en solo.
Selon le type de célibat, la vie du célibataire en question est très différente. Pour celui qui a choisi le célibat, il va profiter pleinement de sa vie. Intégrer des groupes dits “relationnels” (Clubs, associations culturelles ou sportives, cinéma, sorties…) c’est alors que les marketeurs ont fait leur beurre pour faire du “solo” : “une personne branchée, amateur de culture, d’art, qui prend soin de son corps et dont la devise se résume en deux mots : liberté et aventure”. Mais soyons réalistes, vous connaissez beaucoup de personnes qui ont choisit le célibat ? Selon une étude, ils ne sont que 2% à l’avoir adopté alors qu’une personne sur deux souffre à l’idée de n’avoir personne. Le célibat est souvent un non choix plus qu’une réelle volonté.
Quant à celui qui ne l’a pas choisi, les études sont bien tristes sur le sujet ! Conséquences négatives sur la santé : développement de maladies physiques et/ou psychiques, troubles du sommeil, comportement apathique, tendance à l’alcool et à la cigarette en consommation excessive… et même réduire l’espérance de vie de 8 ans chez les hommes !
Alors effectivement, nous les femmes sont plus aptes à vivre seules grâces à nos réseaux sociaux. Mais quoi qu’il en soit, un groupe d’amis ne remplace pas la tendresse, les mots doux, l’amour, l’intérêt, le regard amoureux qu’un homme peut poser sur nous et nous donner en retour de l’affection que nous lui donnons.
Contrairement au début de l’article, je suis certaine que nous pouvons être heureux seul, le temps de se retrouver, de se reconstruire pour certaines, mais en aucun cas il ne faut que ça dure trop longtemps… sinon, je vous raconte pas la déprime !!!
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