La presse nationale parle de Nîmes et du Gard

Publié le 28 avril 2012 par Frontere

(Hommage à Nimeño 2 devant les arènes de Nîmes chères au cœur de Simon Casas)

Après le premier tour de l'élection présidentielle la presse nationale parle beaucoup de Nîmes et du Gard en cette fin de semaine.

En effet si à Nîmes, c'est une demi-surprise, François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 27,15% des suffrages exprimés, il devance Nicolas Sarkozy de 196 voix, le Gard est le seul département de France à avoir donné la première place à Marine Le Pen, la candidate du Front national y obtient 25,51% contre 24,86% à Nicolas Sarkozy et 24,11% à François Hollande.

Bonjour l'image du département! malgré l'action du Conseil général, et alors que le Gard vit beaucoup du tourisme et a besoin d'investisseurs, y compris étrangers, you're welcome!

Dans son éditorial du week-end « Le Front du Gard », le quotidien Les Échos, sous la signature de Favilla (pseudo qui engage la rédaction), écrit :

« Le Gard était surtout connu, depuis deux millénaires, pour son pont. Depuis le premier tour de l'élection présidentielle de 2012, il le sera aussi pour son Front », et d'incriminer "le sud viticole du département, où la main-d'oeuvre est en grande partie d'origine maghrébine".

J'ajouterai : avec l'hypocrisie qui consiste pour certains employeurs à utiliser des travailleurs étrangers "au noir" et à mettre lors des élections un bulletin du Front national dans l'urne! L'économie souterraine représenterait dans le Gard de 30 à 35% de l'économie totale (B.T.P., hôtellerie-restauration, secteur agricole). Un préfet a même quitté un jour le département en déclarant à la presse : « Les Gardois ont des liens distendus avec le droit » (traduire : avec la République?).

Aussi, plutôt que de vous attarder sur cette résurgence du "midi blanc" monarchiste, lisez ce week-end le bel hommage rendu dans Le Monde par Francis Marmande, avec le style parfois baroque qu'on lui connaît, à Simon Casas, Bernard Domb pour l'état-civil, qui vient d'obtenir la direction des arènes de... Madrid ; une magnifique récompense pour celui qui a dirigé pendant trente ans  celles de Nîmes.

Et quel contraste entre le vote d'un dimanche - les partisans du "Nîmois ni toi" - et cette distinction qui va à un sang mêlé (père juif polonais, mère turque), certains diraient : « Ce n'est pas un Français de souche », qui désormais va porter haut les couleurs de sa ville natale dans le monde entier.

Bravo! ¡Que tengas suerte! et chaleureuses accolades l'ami.

M. Fr.