La nouvelle de la perte du travail vient donc définitivement de tomber. Cette fois, c’est sûr, les jeux sont faits. C’est un moment difficile et au-delà de la douleur et de la sympathie dont vous avez besoin, vous avez surtout besoin de bien gérer ce moment. Pour permettre que les larmes de ce moment débouchent sur des rires joyeux demain.
Non, soyez en certain, ce n’est pas la fin du monde. Ça en tout l’air, mais ça ne l’est pas encore. Il manque juste quelques bombes nucléaires sur une dizaine de pays, le débordement des océan sur votre maison, le climat à 45° en plein hiver au Canada, deux ou trois tremblements de terre simultanés dans votre ville…et ça devrait faire l’affaire.
Mais la perte de votre emploi est quelque chose de sérieux et personne n’a le droit de faire comme s’il n’y avait rien.
Commencez donc par exprimer votre douleur dans les cadres les plus appropriés
C’est le premier pas pour bien gérer la perte de votre travail. Évitez de faire comme si rien n’était arrivé. Et si ça vous fais mal, vous avez le droit de le dire. Et même plus. Si vous voulez pleurer, trouver une épaule sur laquelle vous épancher. Il n’y a aucune honte à exprimer ses émotions et parfois le choc provoqué par certaines situations est une énergie terrible qu’il vaut mieux décharger de manière libre.
Ce sera alors fait et vous rentabiliserez votre énergie pour passer à autre chose.
Calmez-vous et reposez-vous un peu
Après une perte d’emploi, parfois on peut être sujets à des réactions non contrôlées en fonction de l’écho qu’il y’a eu. On est une victime possible pour des réactions hystériques et surtout, l’objectivité peut être sérieusement brouillée.
Prenez un peu de temps pour vous calmer. Ça calmera vos esprits, décantera un peu les idées et vous permettra d’entrer dans votre nouvelle situation. Si c’est possible, voyagez. Allez au village, ou chez des personnes proches.
Bon, ce n’est pas pour faire la pub de votre perte de travail quand même. Donc choisissez soigneusement les endroits où vous allez et restez discrets de préférence.
Faites le point et prenez conseil
Profitez donc du calme pour faire le point et déterminer ce qu’il y’a à faire. Prenez conseil. Le premier conseil que je recommande est d’ordre juridique. Rassurez-vous avec un conseil adapté que tout est dans les règles et que ce départ n’est pas à votre préjudice ou ne le sera pas. Sinon, voyez l’action à entreprendre. Mais si vous engagez une démarche de réclamation ou de poursuites, soyez vraiment certain de ce que vous faites.
Prenez également conseil pour les aspects liés à la carrière et à la recherche d’emplois. Il existe des cabinets spécialisés pour ce genre de choses. Mais il existe aussi des structures publiques dans plusieurs pays.
Qui sait. Peut-être même que le moment est arrivé de faire un bilan de carrière et de voir comment vous allez vous orienter par la suite.
Reprenez les choses en main et relancez vous
Une fois que les choses sont claires, vous devez pouvoir reprendre votre carrière en main. Vous devez envisager toutes les options possibles comme étant vraiment possibles pour vous. Personnellement, je recommande aux gens que je coache de prévoir des plans A,B,C,D,E.
Le plan A, c’est d’envisager qu’on va trouver un emploi dans le même secteur à un niveau équivalent ou supérieur. Il faudra donc s’organiser dans les réseaux spécialisés avec les méthodes adaptées (relance de relations, inscriptions sur des bases de données, linkedin, viadeo, annonces dans la presse, etc.).
Le plan B, c’est d’envisager qu’on reste dans le même métier à un niveau inférieur. On active alors le plan A, mais on travaille aussi à chercher des offres du plan B. Ça pourrait être dans la différence des salaires, dans la différence des postes ou même dans la différence du niveau des structures qui emploie. Comme par exemple passer d’une entreprise de très grande taille à une entreprise de taille modeste.
Le plan C, c’est de changer de métier et de vous orienter vers un métier pour lequel vous avez une certaine compétence. Il pourrait nécessiter que vous commenciez à un niveau vraiment bas, mais vous avez dans une version décalée de votre rêve.
Le plan D, c’est d’envisager de se lancer à son propre compte. Il faudra alors mettre son énergie à rassembler les moyens, trouver des partenaires. Cette option peut vous prendre plus de temps parce que vous devez pouvoir faire un minimum d’évaluations techniques, produire au moins un semblant de business plan, engager les démarches administratives y afférentes, etc. vous pouvez vous lancer à votre compte dans le secteur dans lequel vous travailliez avant…ou tenter l’aventure dans de nouveaux secteurs : l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le petit commerce…ne faites pas ces yeux ronds…vous seriez étonnés de voir combien merveilleux peut être cette nouvelle vie.
Le plan E, c’est de vous orienter vers la première chose qui s’ouvre à vous.
Allez, vous verrez vite que la vie continue. Une porte s’est fermée…une autre s’ouvre.