La mère est rayonnante. Le père est déjà gaga ! Il n’y a rien de plus universel que le bonheur de deux futurs parents, qu’ils soient de nationalités différentes ou non ne change rien à l’affaire. Tout le monde participe à la recherche du sexe du bébé. Il suffit pour cela d’ouvrir au hasard le divan d’Hafez. Il s’agit surement d’un fils, le poème parle de Mehdi nous dit un tel. Non, il s’agit d’une fille nous dit tel autre. Il reste aux parents à ne contredire personne et d’engager des études statistiques : un fils à trois contre un pour le moment… Les seules petites différences que nous avons notées pour le moment d’une grossesse à Paris par rapport à Téhéran sont du domaine du détail. Il y a peut être à Paris plus d’analyses et de contrôles médicaux divers et variés (peut être pas tous nécessaires ?), moins de pudeur dans la relation médecin – patient … Si, nous avons tout de même noté un point amusant : c’est cette curieuse façon que tout le personnel médical et administratif français à nommer le père de l’enfant par ce titre « père du bébé » et non pas « votre mari » lorsqu’il s’adresse à Madame. En Iran, le mariage est la norme ; les autres situations maritales sont des exceptions ou des accidents.