J’ai évoqué ce livre il y a quelques jours. Regardons ce paragraphe : il commence et finit par la même syllabe (cou) et déroule entre ce début et cette fin un ruban de mots où le son « cou » revient à plusieurs reprises. J’ai d’abord pensé à ces mots d’Apollinaire : Soleil cou coupé. Et puis je me suis dit que vous pourriez écrire un petit texte comportant un maximum de mots contenant le son « cou ». Nous avons déjà joué avec ce son ici. Je vous propose donc de faire comme Michel Leiris : commencer votre texte par le son « cou » et le finir par le son « cou », quelle qu’en soit l’orthographe.
Exemple :
Couché à l’heure des poules, couveuses ou non, il s’était levé tôt pour courir comme un lapin fuyant du clapier dans la cour, découvrant un monde nouveau pour lui, du coup.