« Ne jamais confondre une simple défaite avec une défaite finale. » Scott Fitzgerald. Une défaite, une erreur, une méprise se surmontent, se dépassent. Souvent on ne réussit que par essais et échecs successifs. Si l'algorithme de Dieu est un dogme, celui du diable l'est aussi.
L'algorithme de Dieu est le minimum d'effort pour obtenir un maximum d'effet tout en empruntant le chemin le plus court.
L'algorithme du diable c'est la défaite finale, d'emblée et constante. Il mène à la déperdition d'énergie dans le vide infini de la procrastination.
Ce monde est mitigé, c'est un océan de compromis, de réajustements, un océan tourmenté où il n'y a pas de meilleur chemin possible et défini à l'avance. Des choix s'offrent à chaque moment qu'il ne faut jamais regretter car, à l'instant suivant, un nouveau choix est possible. Il ne faut pas s'arrêter sur une défaite mais prendre une autre route, faire une autre tentative, essayer différemment, se remettre en question. Baisser la voile au milieu d'un tel océan vous enlisera dans l'indifférence, dans le ressac du ressentiment, dans l'abandon autiste.
C'est une leçon de vie qu'on apprend et qu'on oublie vite (qu'on apprend à oublier). Le fait de savoir marcher renvoie tout l'apprentissage (tomber, se relever des centaines de fois)dans un subconscient inaccessible. Et donc, à l'aune de cette forclosion, tout nouvel essai créatif peut paraître désespérant et inutile.
Toue réussite est le soleil éblouissant qui cache les mille échecs qui l'ont précédée.