Vous avez déjà dû le remarquer. Chez POV on est un peu des hippies. Notre utopie passe par la vie d’amour et d’eau fraîche, la paix dans le monde, le soleil et le surf. On est finalement le genre de mecs qui veulent le beurre, l’argent du beurre et une belle crémière.
Du coup, toujours aussi passionnés de textile, il y a des opérations qui nous interpellent.
Sans brandir notre drapeau d’écolos, nous voudrions vous parler de la nouvelle opération du Fairtrade Max Havelaar France. Contrairement à ce que bon nombre de personnes pensent, l’action de Max Havelaar ne se concentre pas uniquement sur le café, les bananes, le chocolat ou encore le thé. En effet un filière coton équitable se développe de façon conséquente.
Et pour parler de ce sujet, le label international publie une nouvelle vidéo.
On vous en fait part car elle communique un message non moralisateur mais plus dynamique, interviewant les premiers acteurs de cette filière: les producteurs. Les actions de communications constructives et créatives se développent toujours plus pour ces ONG. Et il me semble que c’est toujours bon de mettre cela en avant.
On vous laisse regarder cette vidéo pour ensuite vous donner un peu plus de détails.
J’ai eu l’occasion de passer du temps avec Caroline Fontaine, responsable de la filière coton et autres produits non alimentaires. Assez de temps pour m’expliquer comment cette filière fonctionne et quel est son travail.
Max Havelaar France travaille essentiellement avec des producteurs de l’Afrique de l’ouest.
Comme vous avez dû le comprendre dans le film, la certification Max Havelaar engage deux notions importantes :
- Le prix minimum garanti est établi pour couvrir les coûts de production durable et assurer un niveau de vie décent aux producteurs et à leurs familles. Pour un même produit, il varie selon les régions, les modes de production et les variétés cultivées.
- La prime de développement est établie pour doter les organisations de producteurs d’une capacité d’autofinancement et d’investissement de base tant dans le domaine social (dispensaires, scolarisation, adduction d’eau…) que dans celui de la production (matériel de stockage, de séchage ou de transformation, formation…).
La mission de Caroline est donc de promouvoir cette filière auprès des différents acteurs textile du marché français. Une tache difficile à la vue des multiples opportunités qui leur sont offertes mais aussi face à l’enjeu que cette question tient aujourd’hui dans les politiques d’achats des marques.
Pour plus d’informations sur cette filière je vous invite à lire ces deux documents Max Havelaar:
- Le roman noir de l’or blanc
En bonus, le 1er son de ce petit film: