La Table Ronde, 4 novembre 2009, 266 pages
Résumé de l'éditeur :
Vingt ans après, six anciennes camarades de classe se retrouvent dans la somptueuse villa où elles avaient séjourné ensemble l'année de leur bac.
Seule Piera, l'organisatrice de ce week-end " entre filles ", manque à l'appel. Lucia, Amanda, Déda, Maria Luisa, Tatti et Giovanna imaginent alors toutes sortes de motifs à son absence. Très vite, trois autres disparaissent. Leurs amies se rassurent en pensant qu'elles ont filé à l'anglaise. Mais la tension ne cesse de monter, d'autant que le week-end prend fin et que le minibus censé venir chercher les hôtes de la Villa Camerelle se fait attendre.
C'est alors qu'Amanda, la plus angoissée de la bande, fait une macabre découverte. Y aurait-il une meurtrière parmi elles ?
Mon avis :
Une grande maison en Toscane, transformée en hôtel de luxe, réservée pour huit femmes le temps d'un week-end. Avec une seule condition : couper le téléphone.
Petit à petit, on découvre l'histoire de leur amitié, leur vie d'adultes peu épanouie, et le mystère de la maison.
Car cette bâtisse a été le lieu d'un massacre quelques centaines d'années plus tôt : une jeune fille se préparant au mariage y a été égorgée avec ses suivantes.
La tension monte au fur et à mesure des heures et des disparitions, d'abord explicables, puis bien étranges.
Une fin apocalyptique à la hauteur du roman.
Bref, j'ai frissonée et tremblée sous le soleil de Toscane, pas de froid, mais de peur.
L'image que je reteindrai :
Celle de la maison, pleine d'escaliers et de recoins.