Les mauvaises nouvelles se succèdent pour le secteur de l’énergie solaire, confronté depuis de nombreuses semaines aux faillites d’acteurs majeurs de la filière. La fermeture d’une usine en Allemagne de First Solar, annoncée la semaine dernière, va entraîner la disparition de 1’200 emplois. Avec en toile de fonds, les tarifs de rachat de l’électricité solaire qui continuent de baisser.
L’annonce par le géant américain du photovoltaïque de la fermeture de son usine de Francfort-sur-l’Oder av entraîner la disparition de 1’200 emplois. Il s’agit surtout d’une mauvaise nouvelle supplémentaire pour le secteur solaire, confronté à une crise structurelle sans précédent en raison de tarifs de rachat revus à la baisse un peu partout en Europe et dans le monde.
A l’heure actuelle, l’énergie solaire n’est pas compétitive sans subventions publiques. Or, jusqu’à récemment, de nombreux gouvernements choisissaient de subventionner cette énergie renouvelable au travers de prix de rachat avantageux, afin de favoriser son développement, tout en espérant que le solaire deviendrait à terme rentable.
Hélas, la crise est passée par là et les gouvernements rechignent de plus en plus à subventionner le solaire. Une nouvelle donne politique qui a entraîné des faillites en cascade ces dernières semaines (Evergreen, Solyndra, Solon, Solar Millenium, Q-Cells). En France, le leader du secteur, Photowatt, a été repris in extremis par EDF après avoir été mis en situation liquidation judiciaire.
Seule rayon de soleil, pour le photovoltaïque, le cabinet McKinley a publié la semaine dernière un rapport affirmant que le solaire deviendrait compétitif d’ici une dizaine d’années… et qu’il ne dépendrait du coup plus de subventions publiques.