Eyzaguirre veut que le continent latino-américain soit conscient des dangers qui guettent : « il est impératif de se prémunir en perspective d’une crise soudaine, comme l’a montré la crise européenne en 2008. Cela permet ainsi de ne pas subir des phénomènes cycliques. » Le FMI estime que le principal danger pouvant toucher l’amérique latine est de subir des turbulences semblables à la crise grecque de la fin 2011. Des pays comme le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Chili et l’Uruguay sont les plus exposés puisqu’ils peuvent compter sur l’apport massif de capitaux venant de l’étranger.
A contrario, des pays comme l’Argentine, le Venezuela ou la Bolivie sont moins exposés puisqu’ils sont moins ouverts aux investissements étrangers. En dépit de l’avertissement lancé hier par le FMI, les prévisions économiques sont bonnes pour l’amérique latine avec un taux de croissance qui devrait atteindre 3,7% en 2012 et 4,1% en 2013. Eyzaguirre conclut : « ce continent a une croissance normale pour des pays en développement et nous sommes satisfait de voir que ce taux de croissance ne provoque pas une hausse de l’inflation. »
Juan Martin Soler