© Sauber
Pour ce quatrième round du championnat du monde de F1 2012, c’est la première fois de l’année que le team Sauber F1 rentre bredouille. Sergio « Checco » Pérez, parti 8ème finira à la porte des points, 11éme, tandis que son coéquipier Kobayashi, n°12 sur la grille finira finalement 13ème.
Sergio Pérez: 11th
Sauber C31-Ferrari (Chassis 03/Ferrari 056)
Start on used soft tyres, after 9 laps changed to used soft tyres, after 21 and after 37 laps changed to new medium tyres
“On savait ce circuit dur et exigeant, et nous n’étions simplement pas assez rapides dimanche. On a tenté deux stratégies différentes, mais il n’y a rien eu qui a pu nous aider lors de cette course. J’ai eu beaucoup, beaucoup de dégradation sur mes pneus, et à cause d’un problème lors d’un arrêt aux stands on a laissé une place, et un point à Michaël. Il était vraiment rapide dans les lignes droites. Je n’avais aucune chance face à lui. La prochaine fois, nous ferons mieux. »
Kamui Kobayashi: 13th
Sauber C31-Ferrari (Chassis 01/Ferrari 056)
Start on new medium tyres, after 14 laps changed to new medium tyres, after 31 and after 50 laps changed to used soft tyres
“Et bien, j’ai fait un mauvais départ. J’avais ensuite trop de graining et j’ai été obligé de surveiller ça. J’ai entamé avec un set de médiums neufs, et on a tenté une stratégie à 2 arrêts, mais sur la fin, ça ne fonctionnait plus. Les gommes Pirelli se sont dégradées bien plus vite que ce qui était prévu. J’ai du rajouter un troisième pit à 7 tours du final. Je ne vois pas ce qu’il y a pu avoir de positif dans cette course. On a un souci de Vmax en général, et on va travailler dur pour résoudre cela.“
Giampaolo Dall’Ara, Head of Track Engineering:
“La clef de la course a été le fait de perdre des places dans le premier tour. La « mise à feu » de nos monoplaces n’était pas particulièrement bonne. Il va falloir regarder cela. A partir de là, regrapiler les places perdues ne fût pas possible pour nous. Avec Sergio, on a prévu 3 stops, avec une certaine agressivité sur le premier relais. Mais la compétition s’est mise en branle à ce moment là, et on n’a pas pu en profiter. Pour Kamui, c’était 2. Mais sur son potentiel dernier relais, la dégradation subite de ses pneus nous a étonnés, et on a vu qu’il irait pas au bout. Alors on l’a arrêté une troisième fois. L’un dans l’autre, de toutes façons nous n’étions pas assez fort ce dimanche, il va falloir qu’on travaille plus. »