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La Ballade des perdus

Par Blackout @blackoutedition
La ballade des perdus Frère Président qui sur nous veillez, N'ayez le cœur contre nous, endurci Car si pitié de nous, pauvres, n'avez Qui en aura, de nous, plus tôt merci ? Vous nous voyez ci, liés, rongés par le souci Quand de notre porte-monnaie que, trop peu est nourri Il est pieça vidé, dévoré, rétréci. Et nous, besoins, deviendront cendres et pouldre ? De notre mal, personne ne s'en rie, Mais Vous, Président, aidez-nous à le résoudre. Si, Frère, Président vous clamons, pas n'en devez Avoir dédain, quoi que fûmes occis Par chômage, retraite mini-mini. Toutefois vous savez Que tous les hommes n'ont pas bon sens rassis… Excusez-nous si sommes refroidis Par promesses antérieures sans suivi Puisse votre Présidence faire jaillir vie Nous préservant de l'Infernale fouldre Nous sommes anxieux, âme ne nous harie De grâce Président, ne laissez pas peur sourdre ! Impôts, Taxes nous ont bués et lavés Charges, augmentation appauvris. Huissiers ont laissé yeux, par pleurs délavés Et saisi, arraché espoirs et envies Jamais nul temps, nous ne sommes compris Puis ça, puis là, selon que Président varie A leur fantaisie, sans cesse nous charrie Plus becquetés de dettes que dés à coudre ! Sauvez, Président, des pauvres, la confrérie Ne laissez pas avenir nous mouldre ! Prince Jésus qui sur TOUS a maitrie Garde que Désillusion n'ai de nous Seigneurerie A elle, n'avons que faire ni que souldre. Président ! Ici ne voyez pas moquerie Juste supplique ! Et si contraire, veuillez m'absoudre ! elaine de liancourt – 2007 – revisité 2012

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