Dans cette semaine de match couperêt, la nuit dernière, ce dernier est tombé pour le tenant du titre, les Boston Bruins, qui pourtant avait l’avantage de la glace, battus par les Washington Capitals au terme de la prolongation (1-2), offrant la série aux coéquipiers d’Alex Ovechkin (3-4), qui connaîtront leur adversaire cette nuit après le Game 7 entre New-York Rangers et Ottawa Senators.
La première tendance qui se dégage de ces playoffs 2012, est l’élimination presque épidermique des « Gros ». Après Detroit, Vancouver et Pittsburgh (de quoi inquiéter New-York pour ce soir), voici Boston, le tenant du titre qui tombe, sans toutefois démériter, eu égard au résultat serré de la série, comme l’ont été chaque rencontre. Cependant, c’est Washington qui se montre le plus dangereux dans le premier tiers avec les principales actions et l’ouverture du score a huit minutes de la fin par Matt Hendricks qui dévie de la crosse un tir tendu et lointain de Carlson.
Les Bruins se réveillent lors du deuxieme tiers et en dehors d’une superbe percée d’Ovechkin qui aurait pu faire mouche au début, c’est Boston qui se procure les meilleures occasions et qui parvient, fort logiquement, à égaliser par l’intermédiaire de Tyler Seguin, l’homme qui avait fait le buzz avec cette image trafiquée de supportrices très enthousiastes à son sujet, qui profite d’un cafouillage suite à un tir qui passe sous les jambes du portier, sur lequel Seguin pousse et la crosse et le palet dans la cage de Washington.
Le troisieme tiers voit un équilibrage des débats mais avec un avantage tout de meme pour les Caps au niveau des occasions. La prolongation allait décider du sort de cet affrontement définitivement équilibré. Une action menée par Mike Knuble, qui se présente seul face au portier de Boston, mais qui échoue, heureusement suivi par Joel Ward qui, lui, trouve les filets des Bruins, met un point final à cette rencontre en expédiant Washington en Demi-Finale de Conférence. Final dramatique, surtout pour les locaux, mais ce genre de rencontre sportive ne peut s efinir que sur un coup de dés, en l’occurence ici, un coup de crosse.