césure de la lumière
dans ses sillons
la légèreté de toute grâce
césure de la lumière
les voiles des lunes
investies de son souffle
césure de la lumière
lors de ses dérives
les cavales du sang
césure de la lumière
la connivence d’une peau
rendue à la transparence
parfois la lumière
esquisse la beauté
des êtres et des choses
parfois la lumière
est un lieu
d’où la musique fuse
sans doute un ghazal
parfois la lumière
suture ces lèvres
trop imbues de vin
Umar Timol.