Martine Aubry au meeting de Massy par PartiSocialiste
Martine Aubry a tenu mercredi soir un meeting de soutien à François Hollande à Massy. Après les discours de Carlos da Silva, premier secrétaire fédéral, Jérôme Guedj, président du conseil général, François Lamy, et devant le président de la région, Jean-Paul Huchon, la première secrétaire a pris la parole devant plus d'un millier de personnes.
Martine Aubry a commencé son discours en rendant hommage aux partenaires de gauche: Jean-Luc Mélenchon qui «trouvé les mots justes» pour appeler ceux qui les avaient choisis au premier tour à voter François Hollande. Et en présence de Jean-Vincent Placé, sénateur Europe-écologie-Les Verts de l'Essonne, elle a rendu hommage à la campagne d'Eva Joly, dont les idées «sont intégrées dans le projet qui est le nôtre d'un nouveau modèle de développement».
«Rien n'est fait»
«Rien n'est fait» a rappelé Martine Aubry, appelant les socialistes à la mobilisation. Elle a rendu hommage à François Lamy, député-maire de Palaiseau, «mon ami politique le plus proche».
Elle a fustigé «la campagne ratée» du candidat sortant, qui a «refusé de présenter son projet». «On ne passera pas l'éponge» sur les résultats de sa politique, a-t-elle souligné. «Nicolas Sarkozy a attendu les derniers jours pour annoncer un projet», vite «oublié», a noté la première secrétaire.
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Sur la santé, Martine Aubry a dénoncé «le recours permanent aux assurances privées. Ils veulent que demain la sécurité sociale soit un socle minimal». «Il ne peut pas parler de ce projet, alors il nous attaque en faisant des faux débats», a souligné la première secrétaire du PS. «Ayez le courage de dire aux Français ce que vous voulez faire de la France !», a lancé Martine Aubry à l'adresse du candidat sortant.
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Martine Aubry a rappelé que 100.000 emplois d'avenir allaient être crée dès la rentrée dans les quartiers populaires: «voilà ce qui va changer dès les premiers mois».
Les vrais asisstés? Ceux qui s'accordent des rémunérations exorbitantes
Martine Aubry est également revenue sur les invectives du candidat sortant: «Il nous dit: "les socialistes, c'est l'assistanat", nous, nous appelons ça la solidarité nationale. Les vrais assistés, ce sont ceux qui vivent du travail des autres, qui s'accordent des rémunérations exorbitantes».
«Nicolas Sarkozy voulait être jugé sur ses résultats. Le 6 mai, en apothéose, donnons lui raison, et jugeons-le sur ses résultats !» a conclu la première secrétaire du PS.
«Plus la force de François Hollande sera importante le 6 mai, plus cette force populaire l'accompagnera», a expliqué Martine Aubry. Elle a mis en avant «l'espérance de retrouver la France qu'on aime» qui va prendre forme le 6 mai avec François Hollande.
Source : PS