Nous connaissons tous cette chanson : Ce matin, un lapin… dans laquelle un lapin tue un chasseur et que chantait Chantal Goya.
Je propose donc une idée simple, que je ne qualifierais pas de simpliste. Pourquoi ne pas mettre en place des élections inversées, dans lesquelles les politiciens voteraient -ou sanctionneraient, puisque c’est un terme qui revient fréquemment dans notre vocabulaire- pour ou contre des électeurs ? « Hypothésons »… un moment !
Quelques jours avant le grand scrutin de la présidentielle, se remettre en question quelques instants, serait une démarche honnête en répondant à ces trois questions :
1 – Qu’ai-je fait pour mon pays ?
2 – Que disent les sondages sur moi : la rumeur du quartier, mes collègues au travail, mon patron, mes voisins, ma femme, mes enfants… ?
3 – Pourrais-je remplacer au pied levé le président de la République ?
Cela ne sera pas facile d’accepter les résultats de ces enquêtes, pas souvent impartiales. Mais après avoir réfléchi à trois questions et rechanté la chanson dont je parlais en début de billet : Ce matin, un politicien a sanctionné un électeur… , remettez en question le vote que vous vous apprêtiez à faire, samedi prochain en Polynésie ou à l’étranger, et dimanche en France.
Est-il toujours le même ?
Il n’y a que vous qui pourrez le savoir, à moins que vous fassiez cela entre amis ou avec votre famille !
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