Radiostars

Video killed the Radio Star... Cette chanson ne vous dit rien ? Si, évidemment. Elle est mondialement connue pour être la chanson cool par excellence. Et qui dit chanson cool, dit chanson pour Radiostars, le premier film de Romain Levy. Ou premier "doss" pour se la jouer djeun. Car Radiostars convoque nos années ado, celles où l'on se cachait sous les draps pour écouter notre radio libre préférée (Fun Radio pour mon cas). Ces anims là nous rapellent les Max, Difool de l'époque, maintenant Karel and co. Ceux qui nous font bien rire. Grassement, j'avoue. Mais vraiment rire. Je situe un peu le "doss" : Radiostars narre les aventures de Ben, un jeune aspirant "stan-upeur" qui rencontre Alex, le morning star du Breakfast Club, l'émission matinale de Blast-fm, la "radio qui te sort la tête du cul". Avec Arnorld, l'autre star de l'émission et Cyril, deux quadras un peu immatures ils sont les rois de la radio jusqu'à que celle ci devienne numéro 2. Pour les "punir", leur directeur d'antenne décide de les faire partir en tournée dans la France profonde à la recherche des audiences perdues. Et c'est là que Radiostars commence vraiment. Vrai film de potes, Radiostarsarrache de nombreux éclats de rire. Réglées comme du papier à musique, les répliques fusent, font mouche. L'humour est parfois un peu vachard. Mais on rigole vraiment. C'est frais. Manu Payet est le clou du film mais on doit aussi tout à Clovis Cornillac, sorte de vieil ours mal lêché et aux autres bien sûr. Mention spéciale au sosie de Mark Zuckerberg qui bégaille. 

Au final, un film collégial qui retranscrit bien le monde de la radio mais qui tend à quelque chose de plus sérieux, sur la course à qui sera le plus en vue, le mieux aimé des auditeurs, à l'égo tout simplement. Radiostars est à la fois drôle et touchant, fun (très bonne BO : allant de Vampire Weekend à Coconut Records) et perlé de répliques cultes. A revoir en DVD.