AVENGERS: Critique du film

Par Pulpicons

Poursuivant sous l’angle quasi-parodique esquissé avec Iron Man 2, la nouvelle livraison Disney-Marvel a de quoi plaire au plus grand nombre et laisser derrière aussi quelques fétichistes du genre. Ca tombe bien, un succès (grand) public, c’est tout ce qu’on a demandé à Joss Whedon, et c’est bien parti.

Ici, pas de virtuoses de la caméra à la Christopher Nolan ou Zack Snider, laissons cela à Warner et DC Comics. Un plateau de série TV façon Star Trek/Stargate suffit à planter le décor d’un vaisseau spatial high tech. Au rayon costumes, pas de combinaison en Kevlar pour Captain America, un simple collant bleu lui suffit pour lutter dans les gravats. Loki se paye même une ballade à l’arrière d’un Truck, tout Dieu qu’il est. Scarlett Johansson, la dangereuse veuve noire, fait des acrobaties avec une chaise. Le tout est assumé avec une grande décontraction et filmé sans génie gênant. On est pas là pour ça, Avengers est une récréation qui remet les pendules à l’heure: les super-héros n’existent pas; les acteurs déguisés oui.

Joss Whedon nous invite à son goûter d’enfants, Oasis et BN pour tout le monde. Avengers est un vrai-faux film « suédé » à 220 millions de Dollars. Ca mérite le respect.