Il pleut à Lisbonne.
La ville reste jolie, mais il pleut. Pluie fine, un petit crachin bien breton ou normand.
Mais ce n’est pas Cherbourg, c’est Lisbonne.
Un peu de
frustration. J’imaginais un Lisbonne tout chaud et tout beau. Mais si
aujourd’hui est frais et humide, c’est beau comme ville, délicieux même. Un
coté Marseille qui m’est très sympathique. Un coté seulement, parce que c’est
drôlement dépaysant.
En tous cas, pendant
que je suis à Lisbonne, je ne suis pas l’actualité politique du moment. En ce
moment, au bar de l’hôtel, la télé passe une rediffusion d’un match du calcio
d’hier soir, avant de nous jouer un alléchant Real – Bayern de Munich. Sans
doute le restaurant qui nous accueillera nous proposera une télévision en fond,
pendant que nous dégusterons bacalhaus, ginjas, et une Sagres en pensant à une Comète où
l’heure doit bientôt être à l’apéro…
Sinon, rien de plus.
Demain, nous irons voir des musées si le temps reste au crachin. Nous avons
bien pris aujourd’hui le pouls de la ville, j’en suis content.
Le reste ? Je
ne sais pas ce qui se passe en France. Quelque part, je m’en moque. Je sais que
les <strike>supporters</strike> crétins qui se prétendent
supporters de l’OM refont une grève des encouragements (ils sont vexés que les
entrainements de l’équipe se fassent à huis clos, quels minables…).
Et
j’imagine que la campagne du deuxième tour doit être un exemple de tolérance et
de démocratie apaisée…
Et sinon, je lève la
modération des commentaires tiens… En fait, ça m’emmerde plus qu’autres choses.
Et je sais avoir des amis
de
blogs qui
s’occuperont
bien de ma
maison
en mon absence, quand bien même nos votes et opinions ne soient pas toujours
les mêmes.
La suite au prochain
épisode (là, je vais boire une bière portugaise).