Un road movie en bus à travers la France vécu par une bande de potes animateurs d’une radio branchée n’ayant jamais traversé le périph.
On y va pourquoi : Parce que ce film dégage une bonne humeur carrément contagieuse –ce qui en ces vacances de Pâques froides et pluvieuses est indispensable-, et qu’en plus la distribution dans sa totalité est excellente et la BO superbe.
Le Synopsis : En plein échec professionnel et sentimental, Ben, qui se rêvait comique à New York, est de retour à Paris. Il rencontre Alex, présentateur-vedette du Breakfast-club, le Morning star de la radio. Avec Cyril, un quadra mal assumé, et Arnold, le leader charismatique de la bande, ils font la pluie et le beau temps sur Blast FM. Très vite Ben est engagé : Il écrira pour eux. Alors qu’il a à peine rejoint l’équipe, un raz de marée frappe de plein fouet la station : l’audience du breakfast est en chute libre. C’est en bus qu’ils sillonneront les routes de France pour rencontrer et reconquérir leur public. Pour ces Parisiens arrogants, de ce road trip radiophonique naîtra un véritable parcours initiatique qui bousculera leurs certitudes.
Les principaux acteurs : Manu Payet (Alex), Clovis Cornillac(Arnold), Douglas Attal (Ben), Pascal Demolon (Cyril), Benjamin Lavernhe (Smiters), Côme Levin (Jérémie)
Mon avis : Inutile de le nier, j’ai encore ri et même beaucoup ri.
Radiostars est une comédie très punchy avec des dialogues bourrés d’humour et un sens très net de la vanne, de préférence franchement incorrecte.
L’ensemble de la distribution est irréprochable –même Clovis Cornillac dont je ne suis pas fan- et ça sent vraiment la bande de copains déjantés avec du vécu. Même les personnages secondaires valent le coup, tel le chauffeur de bus à l’identité sexuelle incertaine ou le rappeur écrivant des chansons d’une violence ahurissante –au moins autant que celles des dialogues avec sa femme, loin, très loin du politiquement correct- alors qu’il ne rêve que de chanter des mélodies sentimentales accompagné d’une guitare sèche.
Quant aux personnages principaux, bien évidemment, au fil de leur road movie en territoire totalement étranger pour eux, ils perdront peu à peu leur arrogance et leur mépris et s’humaniseront quelque peu.
Bref, c’est frais, c’est vivifiant, c’est tonique et on se marre franchement alors on n’hésite pas et on y va.