Patong Beach, le 25 avril 2012
Courriel :
Objet : François Hollande, J’ACCUSE :« Lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles d’un éventuel président normal ! » [FIN]
Monsieur François Hollande
Parti socialiste
10, rue de Solferino
75007 Paris
Courriel :
[A l’attention d’Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Martine Aubry, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]
« Si je sais la vérité et ne gueule pas la vérité, je suis le complice des escrocs et des faussaires ! » [Charles Péguy]
« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les superstitions ! » [Balthasar Thomass]
Monsieur,
Hélas, deux de vos récentes déclarations publiques, rappelées ci-dessous, contredisent cette vision optimiste d’un PS fonctionnant sur la Raison, et non sur la Foi, car elles sont véritablement dignes de l’enchanteur Merlin, lequel n’aurait rien eu à rajouter à vos propos parlant de « réenchanter le rêve français », et affirmant : « Demain sera meilleur qu’aujourd’hui, je vous en fais la promesse ! », comme si les événements de la France et du monde dépendaient uniquement de votre seul bon plaisir, voire de votre soi-disant libre volonté, façon Obama ou Ségolène Royal, en son temps, avec son illusoire « ordre juste » que vous continuez à promettre en d’autres termes, en prenant à l’absolu la devise nationale : Liberté, Égalité, Fraternité - c’est précisément la preuve de votre penser superstitieux, même s’ils sont plus que des millions dans ce cas !
Toutefois, le penser superstitieux qui sert de base à votre réflexion politique, en vous fondant sur la Foi au détriment de la Raison, ne se limite pas à l’idéologie, toutes idéologies confondues dans leur incapacité de transposer l’Idéal dans le quotidien – donc, à changer notre monde en monde idéal !
Pour mémoire, ce penser superstitieux, déjà exposé maintes fois dans l’ensemble de ma correspondance, consiste seulement à présenter fictivement, donc mensongèrement, pour Vérité ou réalité absolue, le contenu seulement relatif pensé dans et sur (à propos de) notre monde par notre entendement humain.
Outre l’idéologie, il se manifeste aussi dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste (ou scientisme), dans la métaphysique idéaliste, notamment resucée cartésienne et kantienne de la religion devenue pseudo-philosophie spiritualiste, et dans le moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration des droits de l’homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l’aune du devenir du monde depuis plus de soixante ans !
Et précisément en matière de religion, le penser superstitieux a abouti dans les faits, depuis 1981, grâce à la Gauche en général et au Parti socialiste en particulier, à mettre fin au sacro-saint principe de laïcité à la française, que vous proposez pourtant d’inscrire dans la Constitution, après l’avoir tant bafoué pour des raisons partisanes intéressées, électorat arabo-musulman oblige, en volant au secours de la superstition musulmane !
Ce principe avait pourtant été relativement assez bien respecté jusque là, puisque la religion s’en tenait au domaine strictement privé, sans constante intervention publique de l’État, de ses dirigeants, des médias et de l’intelligentsia volant au secours de l’islam, alors inexistant, au point d’envisager sans rire d’instituer un « délit de blasphème » dans une république dite laïque, ce qu’elle n’est plus depuis longtemps, au vu de l’omniprésence de l’islam dans l’actualité quotidienne.
Et ainsi,Gauche plurielle ou non, vous avez notablement contribué, durant les trente dernières années, à faire de la France une terre d’islam, dont nos lointains aïeux ne voulaient pas. Pour en juger, il suffit de comparer le nombre de mosquées et de fidèles musulmans en 1981 et en 2012, sans oublier que la polygamie - merci, la Gauche ! – est devenue aujourd’hui une « pratique nationale » avérée, au point même de verser des milliers d’euros mensuels d’allocations diverses pour les concubines et la ribambelle d’enfants, comme en témoignent les quelques plus de 9.000 € perçus mensuellement par le père de ce tueur islamiste, Mohamed Merah en l’occurrence – combien percevrait-il, en Algérie, dans une situation familiale identique ? !
Assurément, les incessantes condamnations publiques, quasi journalières, mais sur fondement superstitieux au nom de l’islam, ont des retombées électorales juteuses pour la gauche et pour vous-même, alors que vous n’avez ni l’honnêteté ni le courage intellectuels de débattre sur le fond, tant de la superstition religieuse en général que de la superstition musulmane en particulier !
Vous ne pourrez d’ailleurs pas prétendre, au vu de l’une quelconque des lettres mentionnées ci-dessus, que je ne vous ai pas déjà rappelé avec des arguments repris dans le texte, Mensonges et lâcheté des élites, non seulement la pensée philosophique de Spinoza, démontrant la fausseté des dogmes religieux, tous sans exception, mais également fait connaître le propos suivant tiré de sa Correspondance, dans laquelle Spinoza - ce raciste bien connu - écrivait à propos de l’islam, bien avant Voltaire :
« Je reconnais tout l’avantage de l’ordre politique qu’instaure l’Église romaine et que vous louez tant ; je n’en connaîtrais pas de plus apte à duper la foule et à dominer les âmes s’il n’existait l’Église musulmane qui, de ce point de vue, l’emporte de loin sur toutes les autres ; depuis l’origine de cette superstition, aucun schisme en effet ne s’est déclaré dans cette Église. » [Spinoza, Correspondance, Lettre LXXVI à Albert Burgh]
Ainsi vous ne pourrez pas davantage prétendre ignorer les comportements avérés en terre d’islam, si souvent rappelés précédemment, de même que les pratiques toujours d’actualité, mais en totale contradiction avec le catéchisme universel contemporain (charia, fatwa et djihad), qui vous servent pourtant sur le plan électoral, sans jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels d’en débattre sur le fond, à l’exemple de votre moralisateur public patenté PS, Benoît Hamon en l’occurrence, par ailleurs tout aussi intellectuellement courageux que vous pour lancer ses anathèmes et répondre sur le fond.
Pour en terminer avec la superstition religieuse en général et la superstition musulmane en particulier, je ne peux manquer de vous rappeler les propos de votre lettre du 10 novembre 2003, dans laquelle vous parliez de « vos fermes intentions de refuser tout communautarisme et de lutter contre les obscurantismes de toute nature. », en ajoutant : « Bien entendu, cela ne doit nullement conduire à l’interdiction de critiquer une religion. »
Or chacun peut mesurer ce qu’il en est aujourd’hui du communautarisme devenu plus florissant que jamais. Outre qu’il nourrit les dissensions entre chrétiens, juifs et musulmans, il va même jusqu’à décider ce que l’islam est disposé à entendre publiquement à son sujet – et vous promettez d’établir l’harmonie entre tous les citoyens français, alors que vous faites sciemment un « amalgame inapproprié » entre la légitime critique d’une religion, selon votre propre déclaration de 2003, et les attaques personnelles contre des musulmans.
C’est tellement légitime, d'ailleurs, dans notre ex-république laïque, de critiquer l’islam que Robert Redeker est encore obligé de se cacher pour échapper aux spadassins musulmans à sa poursuite, tout comme je suis bien placé pour en parler, ainsi que je l’ai fait savoir à Martine Aubry, dans ma lettre du 24 mars 2011, sans retenir pour autant son attention, car, en matière de communautarisme, elle s’y connait autant que vous dans sa mairie de Lille.
Ce n’est donc pas sans raison que j’ai pu envoyer au MRAP, le 3 janvier 2011, une lettre ayant pour objet, « MRAP, J’ACCUSE ! », dont j’attends toujours la réponse, malgré ce que j’y avais écrit :
« En conclusion, s’il vous venait à l’esprit l’idée saugrenue de me traduire en justice pour « islamophobie », en confondant la légitime critique d’idées dans une république laïque, fussent-elles des dogmes religieux, avec des attaques personnelles contre les musulmans, et pour « racisme », en faisant l’amalgame entre musulmans et Arabes, alors qu’il n’y a pas de « race musulmane » et que des centaines de millions de musulmans à travers le monde ne sont pas Arabes, je préfère vous prévenir que, trivialement parlant, vous prendriez assurément un bock comme jamais auparavant, ainsi que je l’ai également fait savoir à Nicolas Sarkozy par envoi recommandé avec accusé de réception, mais seul le récépissé postal daté du 8 mars 2010 tient lieu jusqu’ici d’argumentation contraire, sans être encore poursuivi en justice à ce jour. » [Fin de citation]
Outre l’idéologie et la religion, en matière de penser superstitieux en général, je ne peux manquer de dénoncer également le scientisme contemporain, tel qu’il se manifeste sous la forme du « mensonge écolo », avec l’absurde prétention des humains de notre époque obscurantiste d’instaurer sur la planète un « climat sur mesure » pour l’éternité – hélas DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN, sauf au GIEC, à Barack Obama et à tant d’autres, voire à vous-même, de répondre, de façon argumentée, à la question dont vous avez été également informé, sans reprendre ici pour autant les arguments déjà en votre possession.
Je me borne donc à dénoncer ici, très fermement, le marché de dupe conclu avec Europe-Écologie-Les Verts et sa présidente Éva Joly, marché consistant à démanteler notre potentiel nucléaire national contre une poignée de députés écologistes. Je n’en dis pas plus, car le courrier adressé à EELV et à Éva Joly, qui est en votre possession, est largement suffisant pour me faire connaître vos éventuelles objections intellectuellement et philosophiquement étayées, puisque vous disposez de toute mon argumentation sur ce sujet.
Pour ce qui est du moralisme (cf. définition ci-dessus), je me borne à dénoncer globalement les trois fictions sur lesquelles il se fonde, car je les ai amplement démontrées, encore une fois, dans mes dernières lettres. Toutefois, vous ne vous privez pas pour autant de juger et condamner moralement les Autres, de préférence le camp d’en face, sur la seule base mensongère d’un Bien et d’un Mal prétendument absolus, mais qui n’ont de réalité que dans la pensée simpliste des moralisateurs publics autoproclamés - largement majoritaires à gauche, dans leur rêve de climat idéal sur Terre !
Pour me résumer, je pense avoir démonté ici, une fois de plus, le penser superstitieux dans ses divers modes d’expression, dont vous êtes l’un des principaux porte-parole. Il vous reste donc à démontrer la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord, car, à défaut, vous manifesteriez votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » de notre monde contemporain, donc à tromper et à manipuler sciemment l’opinion.
Dans l’éventualité de votre réponse contraire argumentée sur le fond, ce qui légitimerait quelque peu votre ambition présidentielle, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, comme je l’attends depuis bien longtemps.
Annexe : Texte, Mensonges et lâcheté des élites