Chapitre du film espagnol 'El Concursante', il explique tres clairement
l'abus des banques, l'usure, et la manière dont elles s'approprient
tout.
Ci-dessous un article d'Alain de Benoist consacré à la crise de la dette et publié dans le numéro de février de la revue Le spectacle du monde. Ce numéro, actuellement en kiosque, comporte un dossier particulièrement riche sur la crise, que nous vous conseillons vivement de lire.
La dette infinie
En 55
avant notre ère, Cicéron écrivait : « Le budget devrait être équilibré,
les finances publiques devraient être comblées, la dette publique
devrait être réduite, l’arrogance de l’administration devrait être
abolie et contrôlée et l’aide aux pays étrangers devrait être diminuée
de peur que Rome ne tombe en faillite. » Il y a longtemps que la classe
politique ne lit plus Cicéron ! Depuis la fin des années 1970, la
plupart des pays industrialisés sont entrés dans un régime de dette
permanente, dont même les périodes de forte croissance économique n’ont
pas permis de sortir.
La dette
mesurée est celle des administrations publiques, qu’on appelle « dette
souveraine » ou « dette publique ». La dette publique « au sens de
Maastricht », mesurée en valeur nominale (et non en valeur de marché),
se définit comme le total des engagements financiers des Etats
contractés sous forme d’emprunts résultant de l’accumulation, au fil des
années, d’une différence négative entre leurs rentrées et leurs
dépenses ou leurs charges. Elle concerne trois secteurs : les
administrations centrales, c’est-à-dire l’Etat proprement dit, les
administrations locales (collectivités territoriales, organismes
publics, etc.) et les régimes de Sécurité centrale.
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http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/02/16/la-dette-infinie.html