Paru dans Toulouse info, la plateforme d'information toulousaine, cet article fait part d'une profonde volonté d'agir face à la "question du logement"...
« La situation ne fait qu’empirer » constate Geneviève Genève, co-coordinatrice au sein du Collectif Inter Associations Toulouse. En plein entre-deux-tours, cette action républicaine est très importante. Selon cette infirmière de profession, « cela sera l’occasion d’interpeller le futur Président de la République sur la question du logement ».
L’absence de ce thème dans la campagne présidentielle justifie la volonté des associations de donner de la visibilité aux sans-abris. « On tente de rendre la parole aux personnes qui se retrouvent dans la rue » continue la co-coordinatrice. En effet, elle considère qu’un réel travail doit être réalisé pour améliorer la situation. Ainsi, face à la défaillance de l’Etat, les associations n’hésitent pas à réquisitionner des logements laissés vides. « On est obligé de recourir à l’illégalité pour mettre à l’abri des familles. Mais l’Etat n’est-il pas lui aussi dans une complète illégalité en laissant des personnes mourir dans la rue ? » questionne Geneviève Genève.
Vers la marginalisation
Selon la co-coordinatrice, la question du logement est source de nombreux problèmes. « Les sans-abris accumulent les handicaps ». En effet, vivre dans la rue conduit invariablement vers la marginalisation. « Dans la rue, on tombe malade, on perd son emploi (quand on en a un), on n’a plus aucune vie sociale » analyse Geneviève Genève. Résoudre cette question permettrait de dénouer plus facilement les problèmatiques sociales qui en découleraient. Enfin, « prenons conscience que les sans-abris ne vivent pas dans la rue, ils y survivent » lance Geneviève Genève.
Sources:
http://www.toulouseinfos.fr/index.php/actualites/societe/4733-genevieve-geneve--l-les-sans-abris-ne-vivent-pas-dans-la-rue-ils-y-survivent-r.html