Cette nouvelle (et petite) étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine suggère l'existence physiologique du point G. Ce gynécologue, le Dr Adam Ostrzenski, de l'Institut de gynécologie de Saint-Pétersbourg (Floride) aurait identifié et mesuré ce mystérieux point G par étude de cas sur un cadavre…
Le médecin aurait, d'après le communiqué publié, effectué une dissection strate par strate de la paroi antérieure du vagin sur un cadavre de femme âgée de 83 ans. La dissection aurait établi la présence d'une structure bien délimitée située au dos de la membrane périnéale d'une longueur de 8,1 mm, largeur de 1,5 à 3,6 mm par une hauteur de 0,4 mm. Les chirurgiens n'avaient jamais recherché dans cette région, précise le chirurgien, qui situe le point G à environ 16,5 millimètres de la partie supérieure de l'urètre.
Scepticisme...Alors que l'auteur ajoute que cette existence anatomique du point G va conduire à une meilleure compréhension de la fonction sexuelle chez la femme, un avis partagé par le rédacteur en chef du Journal of Sexual Medicine, on ne peut qu'être extrêmement sceptique sur les résultats d'une étude basée sur un échantillon constitué d'une seule femme et donc au demeurant on ne connaît pas les « antécédents » sexuels.
Pas de preuves: En janvier de cette année, le Journal of Sexual Medicine avait déjà publié les conclusions d'une méta-analyse portant sur des dizaines d'études publiées ces 60 dernières années et menée par des chercheurs du Rambam Healthcare Campus d'Haïfa (Israël)et de l'hôpital Yale (USA) suggérant une absence de preuves de l'existence réelle d'un point G. Ce qui n'empêche pas disaient alors les auteurs, que 84% des femmes soient absolument convaincues de son existence. Cette nouvelle étude va donc raviver une controverse scientifique vieille de près d'un siècle.
Source: Journal of Sexual Medicine via Eurekalert (AAAS) “Study confirms anatomic existence of the elusive G-spot »(Visuel INSV)