Sa saison
Elle est usante, bien sûr, lorsque l’on prend les choses à coeur et que l’on ne triche pas. Ça fait mal, mais ça blinde. Il convient néanmoins d’en tirer le positif. Quand tu portes le maillot de l’OM, tu dois être à 200%. Quand tu deviens international, cela double. Ma période de moins bien est aussi due au collectif. C’est lui qui permet d’être dans la lumière. J’ai été moins bon. Individuellement, il est difficile d’être performant quand l’équipe ne tourne pas.
Ce qu’il pense de ses coéquipiers
On sait qui triche. On doit s’en sortir avec ce noyau qui a envie d’aller au bout. Certains replongent dans l’individualisme, quand c’est volontaire, que c’est fait exprès, tu ne peux pas l’accepter. On pratique un sport collectif apparemment. Je suis conscient de ce que je fais et de ce que je peux apporter. Je reste toujours le même dans ma façon de me préparer. Si tu y déroges, tu es cuit. On n’a pas été assez sérieux sur ce plan. On pratique un sport collectif apparemment.
L’équipe de France et l’Euro 2012
Ce sont les performances de l’OM qui me permettront d’être sélectionné. Je fais les mêmes choses dans un contexte différent, où on est mal. Je dois entreprendre, bosser. Je dois persévérer pour ne pas avoir de regret. Je crois en moi.
Son avenir à l’OM
J’ai signé pour quatre saisons. Il me reste trois ans de contrat. Les bons moments que j’ai vécus ici étaient exceptionnels. Il y a peu d’endroits où l’on peut ressentir de telles émotions. J’espère en vivre d’autres
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de La Provence datée du mercredi 25 avril 2012